Abhatoo - Centre Nationale de Documentation

La pandémie de Covid-19 a marqué un coup d’arrêt considérable pour la majorité des activités économiques, et plus particulièrement celles du secteur tertiaire. Le secteur des services a fortement souffert de la crise, étant le plus souvent considéré comme non-essentiel, exceptées les télécommunications qui n’ont pas connu un quelconque changement remarquable depuis le 16 mars et le début des mesures de confinement. En parallèle, d’autres secteurs, qui de prime abord ne peuvent être considérés comme étant guidées par des logiques de rentabilité, ont également été impactés par la crise entraînée par le coronavirus.
L’éducation est le premier qui vient à l’esprit, lequel imbrique des logiques de marché avec l’avènement des écoles privées, mais pas seulement, puisque d’autres défis d’ordre logistiques et organisationnels se sont présentés avec le confinement de près de dix millions d’élèves, étudiants et stagiaires, forçant le ministère de l’Education à mettre en place des solutions dans un bref délai.
Les mécanismes d’enseignement à distance ont donc été déployés de manière rapide, démontrant que le confinement a non seulement été l’objet de concertation entre les différents ministères , mais également que le ministère de l’Education avait bien avant le confinement une stratégie TICE dont il a bénéficié lors de la fermeture des écoles. Bien évidemment, le ministère, et encore moins le gouvernement, n’auraient pu orchestrer une mesure de cette ampleur en moins de deux semaines, ni même en moins de deux mois, si l’on considère que le début des préparations a coïncidé avec les premiers cas apparus en Italie.