Abhatoo - Centre Nationale de Documentation

Les établissements publics marocains ont été depuis l’indépendance du Maroc le fer de lance du développement économique et social du pays, même si, sont souvent qualifiés de non performants, et souffrent d’énormes dysfonctionnements et des déficiences vue la manière dont ils sont organisés et leurs finalités. Aussi, ce secteur spécifique se trouve en mi-chemin entre les missions du secteur public et les contraintes de performance souhaitée. Dans ce sens, et au cours de ces dernières années, l’État marocain a fourni plus d’efforts dans l’objectif principal est d’améliorer la gouvernance et la performance, du fait qu’il est engagé dans un processus de modernisation de leur gestion publique soutenu par la lettre royale adressée aux participants au Forum National de la Haute Fonction Publique organisé le 27 février 2018 à Skhirat. De plus, plusieurs pays optent dans sa stratégie à la privatisation, ce qui remis en cause le rôle même de l’État. Théoriquement, les entreprises publiques souffrent d’une faible gouvernance et d’insuffisance de productivité, cela implique que ces derniers doivent s’adapter à l’évolution et à l’environnement pour persister surtout avec l’impact des crises comme celle du Covid-19, ou plus profondément, pour ne pas peser lourd sur le budget général de l’État, comme il a dit Karp (2005, p. 88) elles doivent « accepter qu'elles doivent faire face à la réalité du changement pour réussir ».
Notre article vise à cerner l’étendue du nouveau management public et de répondre à la question principale de notre recherche : Quels apports du nouveau management public, de la gouvernance et de la reddition des comptes à la performance et l’efficacité des organisations publiques ?