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Participer à l’action mondiale : La contribution de l’Union européenne et de ses États membres au Plan d’action mondial contre le paludisme - Bilan et marge de progression
Collectivite Auteur :
European Alliance Against Malaria
Année de Publication :
2009
Type : Rapport
Thème : Santé humaine
Couverture :
France
URL Article :
http://www.europeanallianceagainstmalaria.org/uploads/media/Executive_Summary_-_FR_-_final_version.pdfURL Source :
http://www.europeanallianceagainstmalaria.org 
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(447,33 kB) participer_action_paludisme_bilan.pdfRésumé/Sommaire :
Le paludisme est considéré comme l’une des maladies les plus mortelles au monde, menaçant pas moins de trois milliards de personnes. Sur les 109 pays endémiques, 45 se trouvent sur le continent africain. Bien qu’il ait été prouvé qu’il est possible de réduire significativement les taux de morbidité et de mortalité en adoptant quelques mesures relativement simples, comme les moustiquaires imprégnées d’insecticides durables (MIID), la pulvérisation intradomiciliaire d’insecticide à effet rémanent (PIR) et le traitement préventif intermittent (TPI) des femmes enceintes, les recherches ont montré que la couverture de ce type d’interventions est encore largement insuffisante, en particulier dans les pays d’Afrique.
Au cours des dix dernières années, le paludisme s’est hissé parmi les principales priorités mondiales de la politique de santé et le financement connaît une hausse considérable depuis 2004, atteignant un montant total estimé à 1,5 milliard de dollars en 2007. Les pays en développement et les pays donateurs ont tous renforcé leurs engagements à lutter contre le paludisme en adoptant des accords internationaux comme la Déclaration d’Abuja, le Plan d’action contre le paludisme et les Objectifs du Millénaires pour le développement (OMD), notamment l’objectif 6 relatif à la lutte contre le VIH/sida, le paludisme et d’autres maladies. De plus différents partenariats et diverses initiatives liés à la santé ont vu le jour à l’échelon international : Fonds mondial de lutte contre le VIH/sida, la tuberculose et le paludisme (FMSTP), Initiative européenne pour un vaccin contre la malaria (IEVM), Opération Médicaments contre le paludisme (MMV), Partenariat international pour la santé (IHP), etc. Toutefois, malgré cette évolution, la prévention, le traitement et la consolidation des programmes dans les pays endémiques, en particulier en Asie et en Afrique, continuent de se heurter à un manque de financement, estimé à environ 5,3 milliards de dollars pour 2009 et à 6,2 milliards de dollars pour 2010.
En 2008, le Partenariat Faire reculer le paludisme (FRP)1, a élaboré le Plan d’action mondial contre le paludisme (GMAP), un cadre d’action général permettant aux différents partenaires de coordonner leurs efforts. Pour que les acteurs impliqués dans la lutte contre le paludisme soient en mesure de réaliser les objectifs fixés à l’horizon 2010 (réduire de moitié le nombre de cas de paludisme et de décès liés à la maladie par rapport à l’an 2000) et à l’horizon 2015 (75 % d’infections en moins et un taux de décès proche de zéro), les bailleurs de fonds devront intensifier leurs efforts, de préférence en tenant compte des orientations fixées par le GMAP.
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