Auteur :
Sebbar
Abdelali,
Hanchane
Mohamed,
Ilmen
Rachid
...[et al.]
Année de Publication :
2020
Type : Actes de congrès / Séminaire / Atelier
Thème : Atmosphère
Couverture : Maroc
Lors de la journée du 29 novembre 2010, des pluies diluviennes se sont abattues sur la ville de Casablanca. La pluviométrie enregistrée en une seule nuit a atteint un record absolu de 178 mm; c'est l’équivalent de six mois de précipitations en temps normal. Cet événement, d'une dangerosité extrême et d'une rareté absolue produit au sein de la première ville économique du pays, amène à s'interroger sur la fréquence de retour des pluies extrêmes et sur les conditions atmosphériques qui leurs sont associés. L'étude porte sur une série de données pluviométriques journalières (1960-2016) fournies par la Direction de la Météorologie Nationale. A partir de cette base de données, les pluies maximales enregistrées annuellement sont extraites et leurs périodes de retour sont calculées en les ajustant à la loi GEV (Generalized Event Value). Aussi, des cumuls décadaires entourant le jour de pluie extrêmes sont calculés. Ces derniers sont mis en relation avec la moyenne décadaire de l'indice ONA de la même période. Une analyse des types de circulation atmosphérique en relation avec les événements pluviométriques extrêmes de la période étudiée est effectuée sur la base des anomalies de pression au niveau de la mer qui sont obtenues à partir des réanalyses de NCEP/NCAR.