Abhatoo - Centre Nationale de Documentation

La mise en place du régime climatique de « l’après Kyoto » en décembre 2009 fera de la conférence de Copenhague un évènement rassemblant l’attention et les espoirs de tous les continents pour tracer un chemin de développement équitable et viable pour les sociétés humaines. La gouvernance mondiale de tels enjeux n’est plus la même que celle des grandes conférences climatiques des années 1990, elle inclut aujourd’hui la voix active des pays en développement. Les négociateurs africains doivent saisir l’occasion afin de promouvoir et d’engager les discussions sur les axes de la position commune de l’Afrique sur le changement climatique : une participation volontaire des pays en développement aux efforts d’atténuation et d’adaptation aux changements climatiques, soutenue par un financement renforcé de pays industrialisés s’engageant à partager, transférer et développer des technologie et des capacités vers les pays vulnérables. Cette vulnérabilité touche dès aujourd’hui les pays africains, confrontés à toujours plus de sécheresse, de pénurie alimentaire, de déforestation et de catastrophes climatiques.
La présente synthèse a pour objectif de participer à cet effort en mettant à la disposition des négociateurs francophones un sommaire des points clés des débats touchant à six secteurs prioritaires : l’énergie, les transports, le bâtiment, la forêt, l’agriculture, l’eau et l’assainissement. Le lecteur y trouvera un résumé d’analyses et de recommandations axées sur l’articulation de programmes d’adaptation et d’atténuation adaptés au contexte africain, à travers les mécanismes climatiques existants (MDP) et potentiels (PANA, ANAA, REDD). En abordant les enjeux financiers et technologiques liés à ces programmes, ce résumé espère contribuer à la conclusion d’un engagement climatique proafricain assurant le développement durable de ce continent.