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Émissions par sources et absorptions par puits issues de l'agriculture, la foresterie et des autres utilisations des terres : Analyse 1990-2011

Auteur : Tubiello F.N., Salvatore M., Cóndor Golec R.D. ..[et al.]
Année de Publication : 2015
Type : Rapport
Thème : Atmosphère

Résumé/Sommaire :

Ce rapport traite des nouvelles connaissances sur les émissions anthropiques des gaz à effet de serre (GES) issues de l'agriculture, la foresterie et des autres utilisations des terres (AFAT), connaissances mises à disposition au sein de la nouvelle base de données des émissions FAOSTAT. Cette base de données est disponible à l'échelle mondiale, avec des détails par pays, pour toutes les sous-catégories de l'agriculture, de la foresterie et des terres disponibles dans FAOSTAT et dans l'Evaluation des ressources forestières mondiales (FRA).
Les émissions de GES sont calculées à partir des données officielles nationales d'activité et des analyses géo-spatiales, appliquant les méthodologies standard internationales du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) afin d'assurer la cohérence des processus d'inventaires des GES établis en vertu de la Convention sur le climat. L'analyse montre une augmentation des émissions provenant de l'agriculture (passant de 4,6 à 5,0 Gt éq CO2 an-1 dans les années 1990 et 2000; 5,3 Gt éq CO2 an-1 en 2011), une diminution des taux de déforestation (passant de 4,6 à 3,8 Gt éq CO2 an-1 dans les années 1990 et 2000; 3,7 Gt éq CO2 an-1 en 2010), et une diminution des puits forestiers, mais avec une inversion depuis le milieu des années 2000 (passant de -2,9 à -1,9 Gt éq CO2 an-1 dans les années 1990 et 2000; -2,1 Gt éq CO2 an-1 en 2010). Dans le même temps, les données montrent que l'intensité des GES des produits (c'est à dire, les émissions de GES par unité de denrée produite) a diminué sur la période de 1990 à 2010, mais que si aucune mesure d'atténuation ni amélioration d'efficacité technique n'est mise en œuvre, les émissions futures pourraient encore augmenter de 30% d'ici 2050. Une meilleure information sur les émissions issues d'AFAT est cruciale dans de nombreux pays en développement, étant donné le potentiel existant pour identifier et financer des actions qui peuvent utilement satisfaire en un ensemble cohérent, les objectifs nationaux de sécurité alimentaire, de résilience, d'atténuation et de développement.

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