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Pour une valorisation durable des produits forestiers non ligneux : cas des facies à romarin de l’Oriental (Maroc)

Auteur : Naggar Mustapha, Khalid Iharchine
Date de publication : 11/09/2015
Type : Actes de congrès / Séminaire / Atelier
Thème : Agriculture
Couverture : Maroc

Résumé/Sommaire :

Actuellement, il est généralement admis que les produits forestiers non ligneux (PFNL), particulièrement tel que le romarin, ont un rôle important à jouer dans la création d’activités génératrices de revenus au profit de la population locale et par conséquent dans la préservation et le développement des écosystèmes forestiers.
Dans la partie orientale du Maroc, le romarin (Rosmarinus officinalis) une espèce de la famille des Labiées est très répandue, et s’étend sur plus de 450.000 ha. Cette espèce se développe sous des précipitations allant de 199 mm à 490 mm, et supporte des températures variant de -1,9°C à 39°C.
Les utilisation de cette plante sont nombreuses, et vont du simple usage dans la pharmacopée traditionnelle aux industries les plus compliquées en matière de produits pharmaceutiques, d’agro alimentaires, de cosmétiques et autres. L’huile essentielle du romarin à 1.8 cinéol, est utilisée comme, un antiseptique, un cicatrisant, un anti-parasitaire et contre la chute des poils.
Les directives d’aménagement et de valorisation de cette ressource, restent tributaires des techniques d’exploitation (fréquence, hauteur, période des coupes et mise en repos) et du contexte socio-économique des populations locales. Ces directives sont conçues de manière à assurer la régénération des parcelles exploitées par des coupes et d’homogénéiser la structure des faciès. Il s’agit entre autres de faire la coupe du romarin manuellement, de proche en proche, sur l’ensemble des touffes, de la parcelle à exploiter, y compris les vieilles touffes afin de permettre leur régénération. La coupe doit s’effectuer au sécateur et à une hauteur de 50% de la touffe. Aussi, la mise en repos végétatif, doit être appliquée les deux premières années après la coupe pour permettre le plus que possible la reconstitution des faciès à travers les effets conjugués de l’alternance de la coupe et de la mise en repos végétatif.
A cet effet, le projet PNUD « Intégration de la biodiversité dans les chaines de valeur des plantes aromatiques et médicinales méditerranéenne au Maroc » a retenu le romarin parmi les 4 espèces phares sur lesquelles le projet s’investit à travers l’établissement des plans de gestion des faciès à romarin, l’organisation des populations locales en coopératives pour une meilleure valorisation de la ressource, l’établissement et la vulgarisation des bonnes pratiques de collecte de romarin auprès de ces populations et l’institutionnalisation d’un partenariat entre l’administration forestière, les coopératives et les industriels, ainsi que la certification bio des coopératives et des produits issus des faciès de romarin (feuilles sèches et huiles essentielles). Une telle approche, vise d’intégrer ces coopératives regroupant la population usagère, dans la chaine de valeurs et le développement des filières associées aux nappes de romarin.

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