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Droit subjectif et justice morale chez John Stuart Mill

Auteur(s) : Chaherli Harrar Souad
Collectivite(s) Auteur(s) : Tunisie. Université de Tunis. Faculté des Sciences Humaines et Sociales de Tunis
Type : Actes de congrès/séminaire/atelier
Titre Séminaire / Colloque : Justice et solidarité
Année de Publication : 2012
Langue : FR
Collation : P. 111-118
Mots-clés : JUSTICE ; DROIT ; DROIT POSITIF ; DROITS DE L’HOMME ; DROIT LEGAL ; DROIT MORAL.

Résumé/Sommaire :

Cette contribution met l’accent sur la notion de droits, de loi et de justice chez John Stuart Mill. L’objectif étant de montrer que l’éthique utilitariste n’est pas nécessairement indifférente à la question de la justice parce qu’elle aurait privilégié le principe de l’utilité ou le principe de la liberté. L’objectif consiste aussi à montrer que la doctrine utilitariste n’est pas uniforme et qu'il est erroné de la confondre avec celle de son fondateur Bentham. cette contribution essaie ainsi d'esquisser certaines différences entre les deux utilitaristes, Jeremy Bentham et John Stuart Mill, à propos du droit subjectif et de la justice morale. En fait, John Stuart Mill a défendu des causes qu’il considérait comme justes puisqu'elles réclamaient des droits non reconnus à son époque tels que le droit syndical, le droit économique, le droit de vote pour les femmes, ainsi que le droit à la liberté de pensée, d'expression et de choix de vie pour tout individu. Tous ces droits sont des droits subjectifs non pas dans le sens actuel du terme que l'on retrouve dans les dictionnaires de droit et qui n’est en fait qu'un sens technique opposé au droit objectif, mais qui demeure une prérogative individuelle reconnue et sanctionnée par le droit objectif c'est-à-dire par "l’ensemble des règles de conduite qui s’imposent aux membres d’une société", comme l’atteste le vocabulaire juridique. Il est intéressant aujourd'hui de traiter cette question puisque nous assistons à la réclamation de plus en plus de droits subjectifs qui entrent en conflit ou s’excluent, nous voyons des individus qui recherchent leur propre intérêt n'acceptant plus d’être dissous dans le groupe ou la société et réclament de plus en plus de droits qui concernent la façon de parler, de penser, d’agir, de paraître et d’être. Nous voyons même les marginaux réclamer des droits subjectifs en tant qu’ils illustrent le droit à la marginalité ajoutés aux droits qui leur sont communs avec les non marginaux. Ce qui amène à réfléchir au problème suivant : doit-on accorder tous ces droits subjectifs à partir d’un principe simple et absolu, celui de la liberté qui pourrait, par ailleurs légitimer le fanatisme, le dogmatisme et l’intolérance? Ou doit-on au contraire limiter ces droits au nom d’une justice légale qui définit, par la loi, les seuls droits possibles, les droits légaux capables de garantir la liberté mais aussi l’égalité, et la tolérance ? Doit-on tenir compte de la justice légale dans un mouvement de conformité à la loi ou doit-on rechercher plutôt une justice morale qui exprime l’esprit des lois et œuvre plus pour la solidarité que pour des prérogatives subjectives et égoïstes ?

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N° de la microfiche : 043542



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