Auteur(s) :
Maarouf
Mohammed
Type : Article
Titre Publication en série :
Revue de la Faculté des Lettres El Jadida
Editeur(s) : la Faculté des Lettres et des Sciences Humaines El Jadida
Année de Publication :
1999
Langue : EN
Collation :
n. 4,
p. 59-78
: tabl., graph., réf.
Mots-clés :
LANGUE ; GRAMMAIRE ; ART ; LECTURE ; TEMPETE ; CRITIQUE LITTERAIRE ;
SHAKESPEARE.
Contrairement à la grande majorité des lecteurs qui l'ont considérée comme une œuvre d'art conservatrice défendant les conventions littéraires canoniques, la lecture classe La Tempête comme un texte subversif affaiblissant l'institution culturelle et le canon littéraire. Elle est reproduite comme une œuvre de fantaisie soulignant sa propre fictionnalité, une œuvre post-moderne de son époque dans la mesure où le post-modernisme est une manière d'opérer ou, mieux encore, une catégorie méta-historique soucieuse de régler ses comptes avec le passé. Dans le cas de La Tempête, le passé est une hégémonie invétérée de la Mimésis censurant la pratique de l'art. Ainsi, la pièce selon la lecture de l'auteur - qui est produite « à la fin de son siècle » - exprime un cri d'agonie contre les entraves des conventions et les « pins fendus » qui entravent le potentiel artistique dynamique. Pour lire La Tempête comme un discours de fantaisie, on examine un ensemble de domaines que cet article expose et détaille de suite.
N° de la microfiche : 043582