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Introduction de la langue arabe en informatique

Auteur(s) : Lakhdar-Ghazal Ahmed
Collectivite(s) Auteur(s) : Institut d'Etudes et de Recherches pour l'Arabisation (IERA)
Type : Livre
Année de Publication : 1987
Langue : FR
Collation : 18 p. : ill., tabl.
Mots-clés : ALPHABET ARABE ; CODAGE ; BASE DE DONNÉES ; STOCKAGE DE L’INFORMATION ; INFORMATIQUE ; ALPHABET ; LANGUE ARABE ; LANGAGE DE PROGRAMMATION ; CODE BINAIRE ; TERMINOLOGIE.

Résumé/Sommaire :

Il n'y a guère plus d'un quart de siècle que l'on a pensé à appliquer les puissantes ressources des calculateurs électroniques à une autre matière que les nombres et à les utiliser pour traiter l'information au moyen du langage humain. Le traitement des langues elles-mêmes et l'introduction en ordinateur de I'information linguistique pour elle-même, quant à eux, sont encore plus récents. Les grands programmes de banques de données lexicographiques ou terminologiques monolingues ou multilingues que nous connaissons aujourd'hui ont à peine vingt ans d'existence pour les plus anciens, comme le Trésor de la Langue Française, entrepris dès 1967, ou la banque terminologique européenne EURODICAUTOM dont les tout débuts remontent à 1962 mais qui ne devint vraiment opérationnelle que dans les années 1970. Quant aux entreprises récentes, comme les banques terminologiques canadiennes, elles n'ont débuté qu'à l'orée des années 1970. La Banque TERMIUM d'Ottawa en 1974, et la Banque Terminologique du Québec (BTQ) en 1973. Lorsqu'en 1974, un projet initié par l'Institut d' Etudes et de Recherches pour l'Arabisation (IERA) envisageât de mettre sur ordinateur un fichier de plusieurs centaines de milliers de traductions de termes euro-arabes qu'il avait fallu près de trente ans pour rassembler, aucun projet n'existait dans le monde arabe, où se posait encore le problème de la définition d'un alphabet optimal standard permettant de traiter la langue arabe et de transmettre les données traitées d'un ordinateur à ses périphériques ou d'un ordinateur à un autre. En effet, lorsqu'en 1974, avec l'assistance de l'UNESCO, l'IERA entrepris des études préliminaires du projet de stockage de ce fichier, il n'existait naturellement pas d'équivalent arabe du code universel de transmission de données linguistiques ASCII (American Standard Code for Information Interchange), mis au point par les américains dans les années 1960 et devenu en 1973, l'Alphabet International n°5, code à 7 moments binaires pour la transmission de données de tous les alphabets latins, norme ISO 646. Il y avait bien une activité informatique en langue arabe dans quelques pays de la région, mais les codes utilisés variaient entre eux, non seulement d'un pays à un autre, mais aussi, dans le même pays, d'un secteur à un autre, ne comprenaient pas le même jeu de caractères alphabétiques, omettaient la voyellation et ne permettaient pas toujours l'utilisation concomitante de l'alphabet latin. Or, pour stocker ce fichier de 600.000 relations euro-arabes, comprenant le français, le latin scientifique et bien sûr l'arabe voyellée et pouvoir ultérieurement en assurer la consultation la plus large possible, il fallait que plusieurs conditions fussent remplies, il fallait : Définir un alphabet arabe total pour traiter des données entièrement voyellées, assurer la présence côte à côte des deux alphabets arabe et latin et, en l'absence d'un standard arabe, élaborer un projet de nature à recueillir le consensus des pays de la région.

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N° de la microfiche : 042899



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