Auteur :
Vaillancourt
C.
Collectivite Auteur :
Division des sciences, de l’innovation et de l’information électronique.Ottawa
Date de publication : 01/03/2003
Année de Publication :
0
Type : Enquête
Thème : Industrie de l'informatique et des communications
Couverture :
Canada
Le présent document fournit un profil de l’emploi dans les industries de l’informatique et des télécommunications (IT), un groupe qui constitue un sous-ensemble appréciable du secteur des technologies de l’information et des communications (TIC). Il comporte une analyse détaillée de la composition et de l’augmentation de l’emploi dans ce groupe au cours de la période de 1990 à 2002, ainsi qu’une comparaison avec les résultats pour le reste de l’économie.L’emploi dans le groupe IT, même s’il ne représentait que 3,9 % de l’emploi total en 2002, a connu une croissance sans précédent au cours de la période de référence. Toutefois, il a été davantage touché par la récession du début des années 90 et a commencé à diminuer en 2002, contrairement à ce qui s’est produit dans le reste de l'économie. C’est la conception de systèmes informatiques et services connexes qui a connu de loin la création la plus rapide de nouveaux emplois.Les jeunes hommes ayant fait des études universitaires prédominent de plus en plus dans le groupe IT. Le travail à temps partiel y est moins courant, tandis que la proportion de travailleurs autonomes se rapproche rapidement de celle du reste de l’économie. À la fin de la période de référence, la proportion d’emplois de professionnels en IT dépassait celle des emplois de bureau. En outre, l’écart entre la rémunération moyenne dans les industries de l’informatique et des télécommunications et celle dans le reste de l’économie a continué de s’élargir. Malgré le vieillissement généralisé de la main-d’oeuvre, l’âge moyen n’a pas augmenté de façon notable en IT avant 2000. Même si les caractéristiques traditionnelles des femmes sur le marché du travail se retrouvent aussi en IT, il existe des domaines où les femmes en IT diffèrent de leurs homologues des autres industries d’activité (proportion plus élevée d’emplois de professionnels, niveau plus faible d’emploi à temps partiel et rémunération moyenne plus élevée).