Auteur :
Rachdi
Fatima Ezzahra
Date de publication : 15/12/2016
Type : Thèse / Mémoire
Thème : Société
Couverture : Maroc
La présente recherche a pour objectif de démontrer la singularité d’un phénomène qui ne cesse d’attirer l’attention des chercheurs et des praticiens qui est, l’entrepreneuriat féminin, et ce à travers l’étude du réseau personnel de l’entrepreneure.
Dans cette perspective, nous mobilisons un cadre conceptuel composé principalement du courant de l’entrepreneur « encastré », qui permet de mieux comprendre la pratique du réseautage en s’appuyant sur le postulat de « l’encastrement social ». Ce cadre conceptuel permet de scruter les processus et les facteurs de contingence liés à la construction et la mobilisation d’un réseau personnel, ainsi que les effets de cette action stratégique.
Cette approche est retenue aussi par les nouvelles recherches en entrepreneuriat féminin (en particulier, les travaux récents du Babson College, conduits sous la supervision de Brush) et nous permet de mettre en exergue l’impact des représentations sociales liées au genre sur les perceptions et les attitudes liées au réseautage. Ainsi nous avons mis au service de notre problématique deux approches distincts mais ayant le même enracinement : l’approche de l’entrepreneur « encastré » et l’approche « intégrée » de Brush (1992 , 2007, 2012).
Pour opérationnaliser ce corpus au niveau empirique, nous avons mobilisé les travaux de la sociologie économique à savoir la théorie de la force des liens (Granovetter, 1973), la structure du réseau (Burt, 1992) et les attributs des individus composants le réseau (Lin, 1995). Et ce dans une logique hypothético –déductive appuyée par une étude qualitative à visée exploratoire de contextualisante conduite auprès de 10 femmes entrepreneures et une étude quantitative ayant pour objectif le test des hypothèses.