Auteur :
Kadiri
M,
El Boukhrissi
F,
Slaoui
A
...[et al.]
Année de Publication :
2024
Type : Article
Thème : Santé
Couverture : Maroc
Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) est une condition caractérisée par un déséquilibre hormonal ovarien, se manifestant par des troubles menstruels, une hyperandrogénie clinique et biologique, et constituant la principale cause d'infertilité chez les femmes en âge de procréer (une femme sur dix). En plus de ses impacts sur la reproduction, le SOPK est associé à des complications métaboliques telles que le diabète et des problèmes cardiovasculaires comme l'hypertension artérielle. Actuellement, aucun traitement spécifique n'est disponible, mais des efforts de recherche visent à mieux comprendre les mécanismes complexes sous-jacents à cette maladie pour améliorer les options thérapeutiques et prévenir ses complications. Le SOPK semble résulter de l'interaction complexe entre facteurs génétiques, épigénétiques et environnementaux, entraînant un dysfonctionnement systémique. Bien que les études pangénomiques et autres études sur le génome nucléaire n'aient pas permis d'identifier le mécanisme précis de la pathogenèse du SOPK, l'attention s'est récemment tournée vers les mitochondries en raison de leur rôle central dans le métabolisme cellulaire.Dans cette mise au point, nous examinerons la physiopathologie du SOPK, en mettant en lumière les aspects de la biologie mitochondriale et les mécanismes sous-jacents au dysfonctionnement mitochondrial associé au SOPK et à ses complications.