Auteur :
Gillot
Gaëlle
Année de Publication :
2014
Type : Article
Thème : Histoire
Couverture : Maroc
1. Bâtir du « neuf » à côté du « traditionnel » pour créer un contraste entre la ville « européenne » et la « ville indigène »
- Les influences du modernisme et du progressisme
- La ville « moderne » doit être séparée de la ville indigène
- La nouveauté permet l’expérimentation : procédures nouvelles, matériaux nouveaux, plans nouveaux… ou comment la ville marocaine a été une pépinière d’innovations de l’urbanisme français
2. Une ville nouvelle construite selon les principes de l’hygiène sociale
- Des références hygiénistes partout présentes : l’injonction de l’ordre blanc
- Une perception très contrastée d’une ville double : « modernité et hygiène » s’opposent à « tradition indigène et insalubrité » dans le Maroc colonial
- Des réalisations marquées par le souci prophylactique devenu règlement : « la nouvelle ville indigène »
3. La ville nouvelle doit être « confortable », verte et pratique pour que les Européens y restent majoritaires et y fassent des affaires
- Un rapport à la nature officialisé par le zonage : la réalisation d’un « système de parcs »
- Synonyme de virginité du pays et foi dans le devenir de la ville : une utilisation extensive de l’espace