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Les défis de la privatisation du secteur audiovisuel dans le monde arabe : le cas du Maroc
Auteur :
Anis
Said
Collectivite Auteur :
International Federation of Journalists
Type : Article
Thème : Etat – Politique
Couverture :
Maroc
URL Article :
http://www.ifj.org/assets/docs/229/202/fd53ae5-d87adca.pdfURL Source :
http://www.ifj.org 
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(254,65 kB) Les défis de la privatisation du secteur audiovisuel dans le monde arabe . le cas du Maroc.pdfRésumé/Sommaire :
Les prémices de l’ouverture et de la libéralisation dans le secteur audiovisuel marocain ne sont apparues qu’aux alentours des années 80. A l’époque, et selon les statuts et les règlements en vigueur dans le pays, il n’existait qu’une seule chaîne de télévision étatique. Fidèle reflet du décret officiel de 1962, cette chaîne était un monopole absolu de l’état. Cependant, les décideurs réfléchirent dans les années 80 à la création d’une seconde chaîne de télévision. L’appellation « M2 » est alors retenue pour marquer la ressemblance avec la chaîne française « A2 ». Son siège est choisi et désigné: ce sera « Echacq » (Casablanca). Ce dernier abrite aussi les locaux de la télévision régionale. Cependant, l’idée sera rapidement avortée car les proches du palais royal s’opposent à cette option. Ils proposent, à la place, de renforcer la première (1ère) chaîne et de la soutenir matériellement.
Ceci faisant, ils ne prennent pas, ou très peu, en considération le facteur humain. Néanmoins, une autorisation d’émettre est accordée pour la naissance d’une radio : « Médi 1». Cette station est lancée à partir de Tanger. A « Médi 1», l’état détient 51% des actions alors que le privé en possède 49%. L’état reste donc encore clairement majoritaire. Ce qui a pour effet de faire bénéficier cette « radio » de la manne publicitaire requise pour sa survie. Le marché de la publicité était détenu, jusqu’alors, par le monopole de la radio officielle et celui des radios régionales. « Médi 1» s’impose, dès lors, et assume une présence au niveau du Grand Maghreb. Ensuite il y a eu l’initiation de « M2 » qui est une tentative d’imitation de « canal + Horizons ».
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