Auteur :
Catusse
Myriam,
Zaki
Lamia
Année de Publication :
2009
Type : Ouvrage de référence
Thème : Etat – Politique
Couverture :
Maroc
En 2009 se tiendront au Maroc les prochaines élections communales. Le mandat qui s’achève a été singulier à plus d’un titre. Il a tout d’abord inauguré les dispositifs institutionnels d’une nouvelle Charte communale adoptée en 2002, qui avait redécoupé la carte des circonscriptions du pays, sur injonction royale à la décentralisation. Chacune des grandes agglomérations qui comptaient plus de 500 000 habitants lors du recensement de 1994 (Rabat, Salé, Casablanca, Fès, Marrakech et Tanger), et qui étaient jusque-là divisées en plusieurs communes, avait été alors « unifiée » en une commune unique, avec à sa tête un conseil de la ville. Les 27 communes de Casablanca avaient été ainsi réunies en une seule municipalité, qui accueille désormais 131 conseillers communaux (ils étaient 1 147 avant la Charte). Le président de commune y a gagné en compétence et les observateurs commencent à l’appeler « maire » bien que le terme ne figure pas encore dans les textes.
Les élections communales de 2003 ont été en outre marquées par l’entrée en scène du Parti de la justice et du développement (PJD - hizb al-‘adâla wa al-tanmiya), qui s’est présenté pour la première fois en tant que tel à des élections locales.