Auteur :
Handoussa
Heba,
Reiffers
Jean-Louis
Collectivite Auteur :
FEMISE
Année de Publication :
2001
Type : Rapport
Thème : Etat – Politique
Couverture :
Maroc
L’Egypte, la Jordanie, le Maroc et la Tunisie ont profondément réformé leur politique macroéconomique en réalisant des ajustements budgétaires supportés par des politiques monétaires rigoureuses. Ces pays ont obtenu des résultats considérables dans la réduction des déficits budgétaires, le contrôle de l’inflation, la compétitivité externe et le développement des exportations, l’accumulation de réserves en devises. La caractéristique commune de ces pays étant de ne pas disposer de ressources énergétiques, il leur a fallu diversifier leur base productive et exporter des produits plus transformés. La plupart de ces pays ont obtenu une croissance forte en fin de période. Le cas le plus exemplaire est celui de la Tunisie qui approchera les 6% de croissance en 2001, les instituts de prévision s’accordant à penser que ce taux se maintiendra en 2002. Jouent ici les investissements nationaux et étrangers et des gains de productivité appréciables. Le Maroc est dans une situation moins favorable du fait du rôle déterminant de la production agricole (et donc de la pluviométrie) dans la croissance de l’économie. Les prévisions de croissance pour 2001 sont bonnes (6,5%) mais cette croissance fait suite à deux très mauvaises années marquées par des sécheresses. Cependant, les progrès de la croissance au Maroc en fin de période ne seront pas essentiellement dus au secteur agricole (la production agricole devrait augmenter de 22% en 2001) mais aussi au secteur non agricole qui se développera suite au climat favorable à l’investissement et à la dévaluation de la monnaie nationale.