Auteur :
DRIOUACH
HICHAM
Type : Etude
Thème : Démographie
Couverture :
Maroc
Dans ce travail de recherche, j’ai choisi de traiter la question de la migration clandestine au Maroc, on analysons les principaux facteurs, incitateurs de ce phénomène, que ce soit dans les pays d’accueil, ou dans les pays d’origine ou de départ, il s’agit dans ce cas précis du Maroc et de l’UE. Le rapprochement des points de vues et le plus important en essayant de trouver des accords sur quelques aspects du phénomène migratoire, pour parvenir à des solutions plus adéquates, ou au moins avoir une vision claire sur le sujet, ce qui va nous permettre d’agir plus efficacement.
Les états comme la société civile, sont donc concernés chacun agit dans son domaine de compétence, ou en collaboration, toutefois que c’est nécessaire. Donc la compréhension des causes, est aussi nécessaire que la recherche des solutions, reste le problème lié à l’encadrement juridique de toutes les initiatives du sud comme du nord, qui pourrons assurer le fonctionnement et l’application, des initiatives qui sont prises dans ce cadre.
Tout doit être organiser par le droit et fonctionner selon le droit, c’est la seule garantie contre toute omission ou insoumission aux obligations consenties. Le Maroc a fait des efforts dans se sens, reste a voire quelle sera sa position concernant la question de la migration clandestine, ainsi que les résultats espérés du nouveau instrument de la politique européenne de voisinage, qui viens de voir le jour en cette année2007.
La question de la migration clandestine, au Maroc, comme dans la Méditerranée, continu, de susciter plusieurs contreverses. Depuis l’indépendance du Maroc, il a conclus des accords de coopération, portant surtout sur le domaine économique ; et commerciale : préférences commerciales ; l’aide au développement... . Ces accords n’ont cessés de se développer avec le temps, suivent le contexte des relations, et événements internationaux et régionaux.
Le changement et l’évolution des relations Maroc-UE, étaient bien sur initiés par l’UE, c’est ainsi, qu’elle a adopté trois importantes politiques envers la Méditerranée, a commencer avec : La politique globale méditerranéenne, en passant par la Politique méditerranéenne rénovée, pour arriver
en fin de compte à l’actuel Partenariat euro-méditérannéen, qui a vue le jour le 27-28 novembre 1995, marquant ainsi le début du processus de Barcelone, qui a constitué un cadre de référence pour la coopération euro-méditerranéenne. Celui-ci prévoit la conclusion d'Accords d'Associations, en remplacement de l'Accords de Coopérations, entre les 27 partenaires.
Concernant, la question de la migration clandestine au Maroc, elle exprime par ses fluctuations et ses variations tout un passé de relations économique, politiques et culturelles entre les deux rives de la Méditerranée et s’inscrit aujourd’hui dans le cadre des rapports existants entre les pays en voie de développement du nord de l’Afrique et les Etats industrialisés de l’Union européenne.
Dans ce travail de recherche, il ne s’agit pas de trouver des solutions à ce phénomène, mais plutôt d’essayer de le comprendre d’un point de vue du nord comme du sud, pour au moins avoir une vision commune partager, entre les deux rives de la méditerranée. Il ne s’agit pas là encor de convaincre l’autre de ce que nous croyant juste et vrai, mais essayer de trouver des points d’accords, et insister sur eux, toute en essayant d’évoluer. Et cela n’est réalisable qu’avec un dialogue continu, soit avec les acteurs civils soit avec les officiels, puisque et comme on le sait, la société civile, joue un rôle très important dans ce cadre, en influant positivement les gouvernements, pour que les décisions prisent soient en harmonie ; et très proche de la population concerner.
Certes, la proximité géographique et le fossé entre la richesse européenne et les pays de la Méditerranée donnent lieu à l’immigration illégale, mais cette migration est perçus différemment dans les deux rives, au sud elle est une solution pour les problème économiques surtout lier au chômage, soit pour les gouvernements, soit pour la population, mais au nord elle est un mal nécessaire, on ne peut se priver des migrants, pour des besoins à la fois économiques et sociale surtout avec le phénomène du vieillissement de la population en Europe, mais cette émigration irrégulière et incontrôlé, crée beaucoup de problèmes surtout sécuritaire puisqu’elle est souvent lier aux réseaux criminels, aux mafias, à la drogue, et au terrorisme.