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[Perspectives de l’emploi de l’OCDE]. Chapitre 5, L’EMPLOI ÉTRANGER : PERSPECTIVES ET ENJEUX POUR LES PAYS DE L’OCDE

Année de Publication : 2001
Type : Chapître / Extrait
Thème : Travail et Emploi

Résumé/Sommaire :

Dans la plupart des pays de l’OCDE, les effectifs d’étrangers ou d’immigrés ainsi que leur part dans la population totale et dans la population active se sont accrus au cours des dix dernières années à la fois pour des raisons endogènes et exogènes. L’importance et la composition de la présence étrangère restent cependant très variables selon les pays. Si l’entrée de nouveaux travailleurs étrangers permanents reste actuellement limitée, notamment dans les pays européens de l’OCDE, le recours au travail temporaire semble quant à lui se développer et la plupart des pays Membres de l’OCDE mettent en place des politiques pour le faciliter, notamment pour les travailleurs qualifiés ou hautement qualifiés.
Le taux de participation des travailleurs étrangers est généralement plus faible que celui des autochtones et main-d’œuvre étrangère reste le plus souvent concentrée dans quelques secteurs d’activité. On constate cependant une tendance à sa diffusion dans l’ensemble de l’appareil productif, notamment dans le secteur tertiaire. La plus grande vulnérabilité des étrangers au chômage et leur plus faible degré d’employabilité montrent qu’ils rencontrent plus particulièrement en Europe des difficultés d’insertion sur le marché du travail. Ces difficultés s’expliquent en partie par un temps d’adaptation plus ou moins long notamment pour les réfugiés nouvellement arrivés, des niveaux de qualification pas toujours adaptés aux besoins du marché du travail, des connaissances insuffisantes de la langue du pays d’accueil, mais aussi par le fait que certains d’entre eux sont victimes de discriminations qui les empêchent d’accéder au marché du travail.
La reprise de la croissance constatée au cours de la dernière décennie dans la plupart des pays Membres de l’OCDE a contribué à étendre le débat sur l’immigration, essentiellement centré sur le contrôle des flux, aux questions du rôle qu’elle pourrait jouer dans la réduction des pénuries sectorielles de main-d’œuvre et dans l’atténuation des effets du vieillissement démographique. Dans ce chapitre, l’accent est mis plus généralement sur le rôle de l’emploi étranger sur l’équilibre et la dynamique du marché du travail. Les limites d’une politique migratoire ayant pour objectif principal de répondre aux besoins à court terme du marché du travail sont tout d’abord soulignées. L’analyse s’oriente ensuite sur la façon dont l’emploi étranger réagit aux fluctuations conjoncturelles. Si l’emploi étranger dans certains pays Membres est plus vulnérable en période de récession, il ne peut pas être considéré comme responsable des dés équilibres qui prévalent sur le marché du travail. L’emploi étranger peut jouer un rôle actif en période de reprise économique, même sien raison des effectifs concernés relativement faibles, il ne peut constituer à lui seul une solution aux nécessités d’ajustements du marché du travail.
La contribution de l’immigration à la croissance à long terme est étudiée dans la dernière partie. L’accent est mis sur l’offre de main-d’œuvre qualifiée et les mesures prises récemment par plusieurs pays Membres de l’OCDE pour faciliter l’entrée de spécialistes étrangers, notamment dans le domaine des technologies de l’information et de la communication. Toutefois, le recours accru aux compétences étrangères rencontre des limites et notamment le risque d’entraver les potentialités de développement des pays émergents à travers le phénomène de la fuite des cerveaux.

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