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Tendances économiques mondiales et africaines : Premier trimestre 2012. Volume 9

Auteur : Kouakou Louis, Chaouch Anouar, Kokil Beejaye
Date de publication : 30/03/2012
Type : Rapport
Thème : Repères du développement économique
Couverture : Maroc

Résumé/Sommaire :

Face à une demande mondiale plus modérée, les cours des matières premières ont, dans l’ensemble, diminué durant la seconde moitié de 2011. Des signes positifs sur l'économie des EU et l’amélioration quant à la perception des risques en zone euro issue du dernier plan de réduction de la dette grecque et le renflouement des banques en liquidité par la BCE, ont contribué à la hausse des cours du pétrole en février et mars. Les prix du baril de Brent ont augmenté de 5.3 $ au mois de mars avec les inquiétudes sur les approvisionnements provenant d'Iran. L’écart entre les cours du Brent et du WTI s’est élargi en février en raison de l’accroissement de l’offre de pétrole de schiste aux Etats-Unis et l'absence d’infrastructures à l’export. Le consensus des spécialistes table sur un cours de pétrole demeurant à des niveaux élevés pour le reste de 2012.
Parallèlement, certaines contraintes politiques et climatiques apparues récemment pourraient affecter les performances économiques en Afrique en 2012. Parmi les évènements intervenus dernièrement figure d’abord la crise politique qui s'est produite fin mars 2012 au Mali, suivi par le coup militaire en Guinée-Bissau en avril. Ces crises politiques menacent de restreindre les perspectives économiques de la sous-région d'Afrique de l’Ouest.
Concernant l’aspect climatique, les alertes à la famine sont à l’ordre du jour au niveau de l'Afrique Subsaharienne, et en particulier pour la sous-région Afrique de l’Est. A l’origine, les faibles précipitations qui sont en dessous de la moyenne, en particulier au cours de la saison des pluies, qui menacent la sécurité alimentaire. Cette menace pèse sur des régions particulièrement vulnérables et qui récupèrent à peine de la sécheresse et de la famine grave éprouvées en 2011. De faibles et discontinues précipitations pourraient sévèrement affaiblir les récoltes et le cheptel, atténuer la régénération de pâturage et la reconstitution des ressources en eau, poussant à la hausse les prix des denrées alimentaires.

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