Abhatoo - Centre Nationale de Documentation

1- En glissement mensuel :
l’agrégat M3 a enregistré une hausse de 0,6% pour s’établir à 1 624,8 MMDH. Cette évolution reflète principalement la progression de la circulation fiduciaire de 0,5%, des comptes à terme de 0,7% et des détentions en titres d’OPCVM monétaires de 11,7%. En revanche, les dépôts à vue auprès des banques ont enregistré une baisse de 0,3%.
Par contrepartie, le crédit bancaire au secteur non financier s’est accru de 0,6%, reflétant la progression de l’ensemble des ses composantes. En effet, les facilités de trésorerie ont marqué une hausse de 0,6% et les crédits à l’équipement de 0,8%. De même, les crédits à la consommation se sont accrus de 0,4% et les prêts immobiliers de 0,3%. En revanche, les AOR ont accusé une baisse de 0,3% et les créances nettes sur l’Administration Centrale de 0,8%.
2- En glissement annuel :
l’agrégat M3 a marqué une hausse de 5,1% après 4,1% en septembre 2022, reflétant principalement une accélération de la progression des dépôts à vue auprès des banques de 8,1% à 8,6% et des détentions en titres d’OPCVM monétaires de 2,9% à 16,6% et une atténuation de la baisse de 13,6% à 12,2% des dépôts à terme. En revanche, la circulation fiduciaire s’est inscrite en décélération de 7,4% à 7,2%.
Par contrepartie, les AOR ont enregistré une croissance annuelle de 5,9% après 7,2% et les créances nettes sur l’Administration Centrale de 9,2% après 9,4%. Le crédit bancaire au secteur non financier a, pour sa part, progressé de 6,3% après 5,6%, avec une accélération du rythme des crédits aux sociétés privées de 9,5% à 10,3% et une quasi-stagnation des crédits aux ménages à 3,5%.
La ventilation par objet économique des crédits au secteur non financier fait ressortir:
- une accélération de la progression des facilités de trésorerie de 17,5% à 18,8% en octobre, suite aux hausses des crédits octroyés aussi bien aux sociétés privées que publiques ;
- une croissance des crédits immobiliers de 2,7% après 2,4%, avec une atténuation de la baisse de ceux à la promotion immobilière de 1,8% à 0,9% et une quasi-stagnation des crédits à l’habitat autour de 2,9% ;
- une progression des crédits à la consommation de 3,8% après 3,2% ; et
- une atténuation de la baisse des crédits à l’équipement passant de -0,6% après -0,3%, suite à l’accélération de la progression de ceux accordés aux sociétés privées ; les crédits alloués aux sociétés publiques ayant poursuivis leur décélération.
S’agissant des créances en souffrance, elles se sont accrues, en glissement annuel, de 4,9%, soit un rythme comparable à celui du mois précèdent ; le ratio des CES rapporté au crédit ayant atteint 8,7%.