Abhatoo - Centre Nationale de Documentation

1- En glissement mensuel :
- l’agrégat M3 a progressé de 0,1% pour s’établir à 1 344 MMDH, recouvrant notamment des hausses de 1,1% des comptes à terme et de 0,3% des dépôts à vue auprès des banques ainsi qu’une baisse de 0,4% de la circulation fiduciaire.
- L’évolution de M3 reflète notamment des accroissements de 2,9% des créances nettes sur l’Administration Centrale et de 0,1% du crédit bancaire au secteur non financier. En effet, les prêts à l’équipement et ceux à l’habitat se sont accrus de 0,4%, alors que les facilités de trésorerie ont accusé une baisse de 0,8%. Quant aux réserves internationales nettes, elles ont enregistré une diminution de 0,6%.
2- En glissement annuel :
- la croissance de l’agrégat M3 a décéléré de 4,2% en septembre 2019 à 3,4%, reflétant une accentuation de la baisse des comptes à terme de 1,6% à 6,7% et un accroissement de 5,9% après 3,8% des dépôts à vue auprès des banques et de 7,3% après 6,4% de la circulation fiduciaire. Le taux d’accroissement des placements à vue est resté, quant à lui, quasiment inchangé à 4,1%.
- Par contrepartie, le rythme de croissance du crédit bancaire au secteur non financier s’est accéléré de 4% à 4,8%. En revanche, la progression des créances nettes sur l’Administration Centrale est revenue de 9,7% à 6,5% et celle des réserves internationales nettes de 3,8% à 3,2%.
- La ventilation par objet économique du crédit bancaire au secteur non financier fait ressortir une accélération de la progression des facilités de trésorerie de 6,6% à 9,9%, des prêts à l’équipement de 3,2% à 3,6% et des crédits à la consommation de 4,2% à 4,6%. Les concours à l’habitat ont augmenté de 4,5% et les prêts à la promotion immobilière ont baissé de 1,9%, soit des rythmes stables d’un mois à l’autre.
- Par secteur institutionnel, l’évolution du crédit au secteur non financier résulte d’une hausse de 5,4% après 4,3% des concours au secteur privé et plus particulièrement de l’accélération de 4,2% à 5,8% de la croissance des crédits aux sociétés non financières privées. De même, les prêts aux ménages se sont accrus de 4,9% après 4,5%. A l’inverse, les crédits aux sociétés non financières publiques ont vu leur baisse s’accentuer de 5,6% à 5,9%.