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Indicateurs clés des statistiques monétaires : Juin 2018

Collectivite Auteur : Bank Al-Maghrib
Année de Publication : 2018
Type : Rapport
Thème : Repères du développement économique
Couverture : Maroc

Résumé/Sommaire :

1- En glissement mensuel :
- l’agrégat M3 a enregistré, en juin 2018, une hausse de 0,7% pour atteindre 1 275,3 MMDH. Cette évolution est attribuable essentiellement à la progression de 2,8% du crédit bancaire et plus particulièrement à l’accroissement de 8,4% des facilités de trésorerie et de 0,7% des prêts à l’immobilier. S’agissant des autres contreparties de M3, les réserves internationales nettes et les créances nettes sur l’Administration Centrale ont, à l’inverse, accusé des replis de 0,6% et de 1,6% respectivement.
2- En glissement annuel :
- le taux de progression de l’agrégat M3 est revenu de 5,3% en mai 2018 à 4,5%. Cette évolution reflète, d’une part, une décélération de la croissance des dépôts à vue auprès des banques à 6,7% après 7,7% et de celle de la circulation fiduciaire
à 7,4% après 7,8% et, d’autre part, une accentuation de la baisse des comptes à terme auprès des banques à 1,8% après 0,6%. En revanche, les détentions en titres d’OPCVM monétaires ont vu leur repli s’atténuer à 6,2% contre 11,3%.
- Par contrepartie, le ralentissement de la progression de M3 résulte essentiellement de la décélération à 1,5% après 2,5% de la croissance du crédit bancaire et à 16,5% après 25,5% de celle des créances nettes sur l’Administration Centrale. Les réserves internationales nettes ont, en revanche, augmenté de 10,7% après une baisse de 0,3% un mois auparavant.
- La décélération de la croissance du crédit bancaire reflète le ralentissement de la progression tant des prêts à l’équipement à 9,9% après 13,7% que des concours à l’immobilier à 3,3% après 3,4%. A l’inverse, les facilités de trésorerie ont vu leur baisse s’atténuer à 3,7% après 5%. Quant aux crédits à la consommation, leur taux de d’accroissement est resté stable d’un mois à l’autre à 5,6%.
- Par secteur institutionnel, les concours alloués au secteur non financier ont marqué une hausse de 3,4% contre 4,2%. Cette évolution est attribuable au ralentissement de la progression des crédits de 26,4% à 19,8% pour les entreprises non financières publiques, de 1,6% à 1,1% pour les sociétés non financières privées et de 3,6% à 3% pour les ménages.
- Les données disponibles selon une fréquence trimestrielle indiquent une décélération, en glissement annuel, de la croissance du crédit bancaire à 1,5% en juin 2018 après 3,1% en mars 2018. Par branche d’activité, cette évolution reflète notamment l’accentuation de la baisse des prêts alloués à la branche « Electricité, gaz et eau » à 6,6% après 4,1% et le ralentissement des concours aux branches « transport et communication » à 0,4% après 10%, « bâtiment et travaux publics » à 2,6% au lieu de 5,6% et « commerce, réparations d’articles domestiques » à 1,5% après 8,6%. En revanche, les crédits alloués aux « industries manufacturières » se sont accrus de 5,2% après 3,3%, traduisant essentiellement une hausse de 12,7% après 6,7% de ceux aux « industries alimentaires et tabac ».

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