Abhatoo - Centre Nationale de Documentation

En glissement mensuel, l’agrégat M3 a enregistré, en avril 2021, une hausse de 0,5% pour s’établir à 1 494,2 MMDH. Cette évolution recouvre principalement l’augmentation de 1,3% de la monnaie fiduciaire et de 0,7% des comptes à terme, ainsi que le repli de 0,5% de la monnaie scripturale. Par contrepartie, le crédit bancaire au secteur non financier a marqué un accroissement de 0,5%, reflétant la progression des facilités de trésorerie de 1%, des prêts à l’immobilier de 0,5% et des crédits à l’équipement et à la consommation de 0,4%. De même, les créances nettes sur l’Administration Centrale se sont accrues de 1%, alors que les avoirs officiels de réserve ont accusé une baisse de 0,4%.
En glissement annuel, le rythme de croissance de M3 s’est établi à 7,5% en avril 2021 contre 7,6% en mars 2021. Cette évolution recouvre principalement une décélération de 12,4% à 9% de la progression de la circulation fiduciaire, un ralentissement de 10,3% à 10% de la croissance des dépôts à vue auprès des banques et une atténuation de la baisse des comptes à terme de 4% à 3,6%.
Par contrepartie, le taux de croissance annuelle des avoirs officiels de réserve s’est établi à 6,1% en avril après 16,8% en mars et celui des créances nettes sur l’Administration Centrale est revenu de 17,3% à 16,8%. Pour sa part, le crédit bancaire au secteur non financier a progressé de 2,9% après 3,2%, avec une augmentation des crédits aux sociétés non financières privées de 2,1% après 3,1% et un accroissement des prêts aux ménages de 4,9% contre 4,2% en mars dernier.
La ventilation par objet économique des crédits alloués au secteur non financier fait ressortir une hausse des facilités de trésorerie de 6,9% après 9,8%, une baisse des
prêts à la consommation et des concours à l’équipement respectivement de 1,3% après 3,1% et de 4% après 5,3% et une progression des crédits à l’immobilier de 3,6% après 2,6%. S’agissant des créances en souffrance, leur rythme de progression annuelle s’est situé à 11,8% en avril après 12,9% en mars. Dans ces conditions, le taux des créances en souffrance s’est établi à 8,6%.