Abhatoo - Centre Nationale de Documentation

En glissement mensuel, l’agrégat M3 est restée quasiment stable à 1.540 MMDH, recouvrant principalement une baisse de 0,2% de la circulation fiduciaire et une hausse de 0,6% de la monnaie scripturale.
Par contrepartie, les avoirs officiels de réserve ont progressé de 3,8% suite principalement à la nouvelle allocation de DTS du FMI. S’agissant du crédit bancaire au secteur non financier, il est resté quasiment à son niveau du mois précédent, avec une hausse de 0,8% des prêts de trésorerie, une baisse de 0,9% des crédits à l’équipement et une quasi-stagnation des concours à l’immobilier et à la consommation.
En glissement annuel, l’agrégat M3 a enregistré une hausse de 7,6% en août après 6,9% en juillet 2021, reflétant principalement l’augmentation de 5,3% après 3,3% de la circulation fiduciaire, de 8,7% après 8,5% des dépôts à vue auprès des banques et de 1,2% après 0,4% des comptes à terme.
Par contrepartie, les avoirs officiels de réserve ont marqué un accroissement de 5,8% en août contre 2,9% en juillet et les créances nettes sur l’Administration Centrale de 11,4% après 11%.
Pour sa part, le crédit bancaire au secteur non financier s’est accru de 3,5% en août après une hausse de 3% un mois auparavant, reflétant une atténuation de la baisse des concours aux sociétés non financières publiques de 12,5% à 3,1%, une hausse des prêts aux ménages de 5,4% après 5,6% et de ceux aux sociétés privées de 2,4% après 2,6%.
Par objet économique, l’évolution du crédit au secteur non financier recouvre une hausse de 10,2% après 8,6% des facilités de trésorerie et de 1,5% contre 1,1% des prêts à la consommation, une stagnation de la croissance des crédits immobiliers à 3,6%, ainsi qu’une baisse des prêts à l’équipement de 4,3% contre 4,1%. S’agissant des créances en souffrance, leur rythme de progression annuelle s’est situé à 8,6% en août après 8,2% le mois dernier, reflétant une hausse tant de celles sur les sociétés privées de 8,4% après 8,1% que de celles sur les ménages de 9,4% après 8,6%. Dans ces conditions, le taux des créances en souffrance est resté stable à 8,7%.