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Prévision de trafics et planification des infrastructures aéroportuaires : Expériences en Méditerranée Occidentale

Auteur : Lahkim Anass
Année de Publication : 2004
Type : Chapître / Extrait
Thème : Planification
Couverture : Maroc

Résumé/Sommaire :

Durant les années quatre-vingt, avant la création de l’Office National des Aéroports (ONDA), la plupart des plates-formes aéroportuaires, tout comme les systèmes de navigation aérienne, étaient régies par l’État, c’est-à-dire totalement par l’administration.

- Plusieurs conséquences de cette situation ont permis de faire une constatation très importante, en premier lieu en ce qui concerne la qualité du service. Nous avions remarqué que la qualité de service s’était dégradée, par rapport aux exigences du niveau international.

- Deuxièmement, il était patent que l’argent qui était récupéré par l’exploitation aéroportuaire et même l’exploitation de la navigation aérienne était mal acheminé ou bien mal exploité dans nos domaines aéroportuaires.

Cela a permis évidemment une réflexion sur la mise en place d’un organisme ayant une gestion pratiquement autonome, pour exploiter toutes ces ressources et pouvoir améliorer la qualité des services d’une façon générale.

C’est ainsi que durant les années 90 l’ONDA a été créée. La chance la plus importante et l’objectif primordial qui était envisagé à ce moment-là, c’était une meilleure qualité de service (surtout vis-à-vis du principal client, qui est le passager et la compagnie aérienne).

Le début de 90 correspondait donc à une forte période d’investissements: la principale priorité ce n’était pas de faire des planifications, mais c’était d’investir pour changer catégoriquement cette vision des choses. La première des choses qui a été réalisée ces années-là, c’est la construction de nouvelles aérogares, toutes neuves, comme celle d’Agadir, une partie de l’aéroport d’Oujda et puis d’autres aéroports ; ces investissements ont été très lourds. Il faut savoir qu’à la fin des années 80, la croissance du trafic aérien au Maroc était très importante, ce qui a amené à faire de très gros investissements pour pouvoir combler cette augmentation, et cela sans vraiment penser à une planification rationnelle.

Malheureusement, on est tombé juste pendant la période de la guerre du Golf, qui a posé un problème au niveau de la distribution du trafic. Le trafic a chuté, contrairement à ce qu’on pouvait penser ; on avait malheureusement mis en place de gros investissements donc et on obtenait l’effet inverse.

Finalement, à la fin des années 1990, nous nous sommes rendu compte que notre système aéroportuaire disposait de plusieurs plates-formes surdimensionnées pour la plupart d’entre elles, à l’exception d’une ou deux - l’aéroport de Marrakech (où une augmentation aussi importante n’était pas prévue pour ces dernières années) et le problème de capacité au niveau de l’aéroport Mohammed V (nous remarquerons que les surfaces présentées actuellement à cet aéroport permettront de traiter un trafic de 16 millions de passagers ; malheureusement, nous avons constaté qu’actuellement nous arrivons à saturation avec 3 millions de passagers et nous sommes donc dans l’obligation de construire une nouvelle aérogare)

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