Abhatoo - Centre Nationale de Documentation

Le Comité de l’Aquaculture (CAQ) de la Commission générale des pêches pour la Méditerranée a tenu sa neuvième session à Marrakech, Maroc, du 24 au 26 février 2015. Ont participé à la session des délégués des pays membres de la CGPM, des observateurs de l’Organisation internationale pour le développement des pêches en Europe orientale et centrale (Eurofish), du Centre d’information et de conseil sur la commercialisation des produits de la pêche dans la région arabe (Infosamak), et de l’Union internationale pour la conservation de la nature, ainsi que des représentants de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et du Secrétariat de la CGPM. L’ordre du jour prévoyait en outre une séance spéciale consacrée au Système d’information pour la promotion de l’aquaculture en Méditerranée (SIPAM), durant laquelle ont été examinés les aspects relatifs à la consultation en ligne des données de la CGPM sur l’aquaculture. Pendant sa neuvième session, le Comité a passé en revue ses activités ainsi que les résultats de ses groupes de travail pendant la période intersessions et a examiné des questions importantes concernant son fonctionnement et sa réorganisation, à la lumière de la modification en cours du cadre juridique et institutionnel de la CGPM, et ce en vue de proposer un nouveau cadre de référence à la prochaine session annuelle de la CGPM. Le Comité a par ailleurs approuvé les conclusions de la Conférence régionale sur l’aquaculture «La Croissance bleue en Méditerranée et en mer Noire: développer une aquaculture durable à l’appui de la sécurité alimentaire» (Italie, décembre 2014), est convenu d’un certain nombre d’actions à mener en faveur du développement de plateformes aquacoles nationales à l’appui de la Plateforme aquacole multi-acteurs de la CGPM (AMShP) et a formulé des avis sur les aspects suivants : (i) gestion durable des lagunes côtières, (ii) utilisation d’indicateurs régionaux pour le suivi du développement durable de l’aquaculture, (iii) utilisation de programmes de surveillance environnementale, (iv) amélioration des stocks aquacoles et (v) relevé des données pour la transmission d’informations sur les centres de production aquacoles. Enfin, le Comité a adopté son programme de travail pour 2015-16.