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Examen de l'optimalité de la performance fiscale dans les pays en développement : le cas de l’UEMOA

Auteur : Amedanou Yawovi M.Isaac
Date de publication : 06/10/2018
Type : Article
Thème : Finances

Résumé/Sommaire :

Cet article met en évidence l’existence d’une relation non linéaire entre le taux d’imposition et la croissance économique au sein de l'Union Économique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) et détermine le seuil à partir duquel une forte imposition des activités économiques se traduirait par des externalités négatives. A partir d’un modèle d’optimisation de Scully, et d’un modèle quadratique alternatif, et en utilisant les données couvrant la période de 1980 à 2016, cette étude confirme l’existence des effets non linéaires de la fiscalité sur la croissance et suggère que le taux de pression fiscale qui maximiserait la croissance au sein de l’Union se situe respectivement à 21,04% et 23,8% du PIB. Nous estimons également le taux de pression fiscale optimal pour les pays de la CEDEAO - zone d’intégration économique régionale plus large, à laquelle appartiennent tous les pays membres de l’UEMOA - et nous trouvons que le taux optimal d’imposition, est de 21,5% et 24,2%. Par conséquent, nous retenons que le taux de pression fiscal optimal pour les pays de l’UEMOA se situe à 24% du PIB. Nos résultats soulignent l’incapacité des pays de l’UEMOA à mobiliser les recettes fiscales jusqu’au seuil d’imposition requis. Au regard des résultats et analyses, cette étude recommande de prendre des mesures axées sur la modernisation des administrations fiscales, telles que l'introduction des mesures de lutte contre la fraude et l'évasion fiscales, et la promotion du civisme fiscal.

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