Auteur :
El Bied
Amine
Année de Publication :
2011
Type : Article
Thème : Finances
Couverture : Maroc
La liquidité fait l'objet de définitions multiples, mais si certaines d'entre elles couvrent assez bien le concept, d'autres ne représentent qu'une des conditions ou un des effets de cette liquidité. Pour y mettre un peu d'ordre, on donne deux grandes définitions à la liquidité, une dite a priori et une a posteriori, et distinguer entre ses aspects structurel et conjoncturel. Cette liquidité d'un titre est un concept à multiples facettes, plusieurs définitions ou mesures sont possibles mais la plus communément acceptée est celle qui suit, des titres sont dits liquides s'il est possible d'acquérir ou de céder facilement et rapidement sur le marché une assez grande quantité de ces titres au prix affiché, sans provoquer de modification significative de ce prix. La liquidité d'un titre représente donc sa propension à être disponible sur le marché pour une transaction d'achat/vente. Elle se juge respectivement du point de vue du vendeur et de l'acheteur par le niveau de la demande et par l'offre disponible. Une partie de la définition fait référence à l'immédiateté des échanges, qui constitue le facteur temporel de la liquidité. Plus un marché est liquide et plus il est aisé et rapide d'y réaliser des transactions. L'autre partie concerne la contrainte de non modification des prix, on fait référence ici au concept de profondeur, sous-entendu profondeur d'absorption, qui représente le volume de transactions possible sans variation de cours. On fait ainsi aborder la notion de ratio de liquidité, le risque de liquidité, la liquidité à priori et à postériori, la liquidité structurelle et conjoncturelle, le rapport entre liquidité et le volume transactionnel et enfin les effets de l' illiquidité.