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Les apports du modèle de la gestion déléguée des services d’électricité, d’eau et d’assainissement liquide : Cas de la REDAL au niveau de la Wilaya de Rabat- Sale
Auteur :
Reffouh
Abdelhafid
Année de Publication :
2006
Type : Thèse / Mémoire
Thème : Equipements et infrastructures
Couverture :
Maroc
URL Article :
http://engees-proxy.u-strasbg.fr/150/02/TFE_REFFOUH.pdfURL Source :
http://engees-proxy.u-strasbg.fr 
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(1,39 MB) Les apports du modèle de la gestion déléguée des services d’électricité, d’eau et d’assainissement liquide .Cas de la REDAL au niveau de la Wilaya de Rabat- Sale.pdfRésumé/Sommaire :
L’analyse de 8 ans d’expérience de gestion déléguée des services d’électricité, d’eau et d’assainissement à Rabat-Salé aboutit à un bilan contrasté, riche d’enseignements et de promesses. Les quatre premières années du contrat (1999-2002), en soi marquées par l’apprentissage délicat du nouveau mode de gestion, ont été impactées par des manquements répétés du délégataire à ses engagements contractuels. Le remplacement au capital de REDAL du groupement déficient par Veolia Environnement a permis une sortie de crise amiable qui a préservé la gestion déléguée en contribuant à l’améliorer, à travers la signature d’un avenant contractuel. Les résultats obtenus par « REDAL2 » ont donné raison aux défenseurs du modèle de partenariat public/privé : redressement financier de la société, rétablissement de la confiance entre le délégataire et ses clients, donneurs d’ordres ou clients finaux, tenue des programmes d’investissement, nette amélioration des rendements techniques, développement des compétences à travers la formation et le transfert de bonnes pratiques, mise en place de standards de qualité de service élevés… Malgré ce redressement spectaculaire, de nombreux défis restent à relever. En premier lieu, il convient de finaliser le projet emblématique du contrat, le programme de dépollution de l’oued Bouregreg et du littoral atlantique. Les besoins en financement sont considérables. La gestion déléguée devra démontrer son efficacité afin de financer ces projets par des gains technico-économiques sur la gestion à moyen et long terme des services, afin de limiter le recours au tarif et préserver l’acceptabilité sociale du modèle. Les prochains mois du contrat seront en ce sens déterminants. La revue quinquennale en redéfinira les équilibres macro-économiques. Au delà de la viabilité du contrat de REDAL, c’est la pérennité du modèle de gestion déléguée marocain qui sera en jeu.
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