Auteur :
Atbir
Hassan
Année de Publication :
2020
Type : Article
Thème : Environnement
Couverture : Maroc
La Ceinture verte de la ville de Guelmim atteint aujourd’hui une superficie de 150 ha contre 30 ha en 2005, date de sa création. Les objectifs de sa mise en œuvre sont de lutter contre l’ensablement et la pollution, de servir de cadre récréatif et la protection de la ville contre les effets de vents forts de Chergui. Occupant le sud-est de la ville de Guelmim, la Ceinture verte est construite sur des espaces réservés aux décharges sauvages et à côté des quartiers Almouwahidine, El Filla et l’hôpital Régional de la ville. Sa création est l’ouvre de plusieurs administrations : la wilaya de Guelmim, la commune urbaine de Guelmim, le Haut-Commissariat aux Eaux et Forêts et à la Lutte Contre la désertification (HCEFLCD), et l’Agence Nationale pour le Développement des Zones Oasiennes et de l’Arganier (ANDZOA). Cette Ceinture est boisée d’eucalyptus, du cactus et de l’acacia. Au début, le but était de construire une Ceinture verte qui couvre l’est de la ville et le sud, de la montagne de Tayert à l’est jusqu’ à l’oued Sayad au sud. Mais des problèmes fonciers ont empêché la réalisation que d’une partie de ce projet. Le résultat est que la ville de Guelmim est touchée souvent par des tempêtes de sable et de poussière qui gênent la visibilité, menacent les infrastructures routières, et les habitations. La présente contribution tente d’expliquer quelles sont les menaces qui pèsent sur la Ceinture verte et quelles sont les perspectives d’aménagement envisagées par les différents acteurs. Il est donc question de présenter la Ceinture verte, d’aborder ses fonctions, et enfin, décrire les défis et les enjeux auxquels elle est livrée.