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Potentiel des déchets organiques et valorisation énergétique au Maroc

Auteur : Afilal Mohamed Elamin
Année de Publication : 2013
Type : Article
Thème : Environnement
Couverture : Maroc

Résumé/Sommaire :

Les énergies renouvelables sont une importante alternative à l’épuisement des énergies fossiles et un moyen primordial dans la lutte contre les effets néfastes des changements climatiques, notamment la réduction des émissions des gaz à effet de serre. Parmi ces sources d’énergie renouvelables et propres, la biomasse se présente comme l’une des sources d’énergie les plus prometteuses.
Dans cette perspective, la présente étude s’est attachée à recenser, à travers le territoire Marocain, les gisements de biomasse, pour les cartographier en usant le Système d’Information Géographique (SIG), puis évaluer leur potentiel en biogaz.
Notre travail constitue une base nécessaire pour la prise de décisions, surtout pour tracer les grandes lignes de la politique énergétique utilisant la biomasse, car l’information sur le type de biomasse et sa répartition géographique, reste une donnée essentielle aux études de faisabilité des projets de bioénergie.
Notre étude montre qu’il existe plusieurs types de biomasse au Maroc, disposés à une valorisation énergétique par la nouvelle technologie de bioréacteurs à biogaz.
Notre étude montre qu’en 2007-2010 et à l’échelle des différentes régions du Maroc, nous avions la possibilité de récupérer plus de 41 millions de tonnes de déchets et résidus organiques fermentescibles, dont 35 MT de fumier de bétail et de volailles, 4 MT de déchets provenant de l’industrie agroalimentaire et 2MT de déchets municipaux.
La cartographie des gisements de la biomasse a montré une grande diversité dans la distribution de ces déchets organiques d’une région à l’autre, avec une abondance particulièrement marquée au Nord par rapport au Sud.
Nos calculs montrent également que cette biomasse peut générer un potentiel énergétique de plus de 4 Mtep/an. Cette capacité de biométhanisation correspond à une réduction des émissions de CO2 de 10 T carbone/an, ce qui prouve que l’introduction et l’adaptation et le développement de la nouvelle technologie de bio-méthanisation au Maroc, constitue une bonne contribution pour assurer la sécurité énergétique nationale et d’atténuer la tendance au réchauffement climatique.

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