Auteur :
Bonnal
Jean
Collectivite Auteur :
Organisation des Nations-Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture (FAO ). Département du développement durable
Année de Publication :
1998
Type : Article
Thème : Environnement
Couverture :
Maroc
Les nouvelles approches s'appuyant sur une gestion conservatoire des terres et des eaux visent à restaurer la fertilité du sol, améliorer sa capacité d'infiltration et de stockage de l'eau, réduire au maximum le ruissellement et l'érosion, améliorer substantiellement les récoltes et les revenus nets des paysans, réduire les risques et simplifier même le travail. Cette nouvelle méthodologie de gestion des ressources naturelles admet que la participation des exploitants agricoles, premiers utilisateurs des terres, est la clé du succès. Ce sont les agriculteurs, éleveurs et paysans qui font qu'un programme réussit ou échoue; s'ils sont correctement motivés, ils ont la capacité d'apporter des changements dans l'utilisation des terres, aussi doivent-ils être associés directement dès l'initiation de tout programme de C.E.S. ainsi que tout au long des procédures de préparation, de réalisation et d'exploitation. Si la participation des populations est donc une nécessité (elle a été introduite dans de nombreux programmes et projets et se trouve inscrite dans la plupart des Plans nationaux ou internationaux), son application n'est pas toujours évidente. Les exemples de 2 pays du Maghreb (Tunisie et Maroc) vont éclairer la réflexion sur la manière de mettre en place de nouvelles relations entre Etat et Société civile.