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La présence de l’industrie minière canadienne dans le monde

Auteur : Brassard Sylvie
Année de Publication : 2006
Type : Article
Thème : Energie et mines
Couverture : Canada

Résumé/Sommaire :

L’édition de 2006 en est une de changements. Le premier concerne son auteur, M. André Lemieux, qui était responsable de la rédaction du chapitre depuis bon nombre d’années et qui a pris une retraite bien méritée. Le deuxième est un changement relié à la nature même des données qui y sont colligées. Ces données sont différentes de toutes celles utilisées par d’autres organisations en ce sens qu’elles ne proviennent ni de bases de données déjà existantes, ni de dépenses d’exploration projetées dans le futur. Les données de ce chapitre s’appuient plutôt sur les immobilisations corporelles et les biens miniers des sociétés minières canadiennes, tels qu’ils sont rapportés dans leurs états financiers consolidés vérifiés annuels. Les immobilisations corporelles se composent des bâtiments et des équipements miniers, alors que les biens miniers comprennent les propriétés minières, les mines en exploitation et les dépenses d’exploration capitalisées. Dans un souci de simplification, on utilisera dorénavant le terme « actifs miniers » pour désigner les immobilisations corporelles et les biens miniers.

Les préoccupations sont de plus en plus grandissantes quant à la protection des investissements, à la responsabilité sociale des entreprises et au fait que les sociétés canadiennes possèdent peut-être désormais davantage d’intérêts dans des mines et/ou dans des installations à l’étranger qu’au Canada, depuis l’acquisition de certaines grandes sociétés minières canadiennes par des intérêts étrangers.

Ces préoccupations ont stimulé l’intérêt d’obtenir des données plus détaillées sur la présence des sociétés minières et d’exploration canadiennes dans le monde, d’où le choix de

Ressources naturelles Canada (RNCan) de compiler leurs actifs miniers. RNCan croit que cette nouvelle approche d’analyse contribuera à une évaluation plus précise de la présence de ces sociétés minieres canadiennes à l’étranger.

Afin qu’il soit possible d’assurer la continuité des versions précédentes, l’introduction comporte les quatre sections suivantes. Quatre des principales figures sur les dépenses d’exploration, qui sont tirées de Corporate Exploration Strategies du Metals Economics Group, y sont actualisées.

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