Auteur :
Belmekki
Mohammed,
Mrabet
Rachid,
Gharous
Mohamed
[...et al.]
Année de Publication :
2014
Type : Article
Thème : Agriculture
Couverture : Maroc
Au Maroc, La disponibilité des ressources en eau devient un défi majeur et menace sérieusement les systèmes de production céréalière des zones semi arides.
Cette situation s’aggrave à la fois par l’état dégradé des sols et par l’utilisation des pratiques culturales inadaptées (travail du sol intensif, surpâturage, exportation de résidus…). Pour limiter ces phénomènes et raisonner avec le concept d’une agriculture durable, l’Agriculture de Conservation à base de semis direct a prouvé son efficacité pour arrêter la baisse de la fertilité des sols et de compenser les effets négatifs futurs des changements climatiques.
Cet article traite l’effet de trois pratiques culturales (le labour conventionnel (LC), le semis direct sans résidus de culture (SD0) et avec 50% de résidus (SD50)) sur les propriétés d’un sol calcimagnésique notamment l’humidité, la matière organique (MO) et la stabilité structurale. Les résultats ont montré que ces indicateurs de la qualité du sol ont révélé des différences sur les trois modes de travail de sol: le SD couplé aux résidus a eu un impact positif sur les horizons étudiés (0-50, 50-100 et 100-150 mm), marqué par un taux élevé d’humidité et une meilleure teneur en MO surtout pour les deux premiers horizons. Ceci a pour conséquence direct l’amélioration de l’état structural du sol qui se traduit par une résistance des agrégats de surface face aux différents mécanismes de désagrégation, ce qui offre une possibilité de réduire l’érosion éolienne et hydrique. En conclusion, l’augmentation des rendements sous système du SD peut s'expliquer à la fois par une meilleure conservation de l'eau et l'amélioration de la qualité des sols.