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Quels enjeux de développement pour les systèmes de khettara (galeries drainantes) au Maroc ?
Auteur :
El Faiz
Mohammed,
Ruf
Thierry
Type : Article
Thème : Agriculture
Couverture :
Maroc
URL Article :
http://www.isiimm.agropolis.org/OSIRIS/article/maElFaizRuf2006_khettaras2.pdfURL Source :
http://www.isiimm.agropolis.org 
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(1,73 MB) Quels enjeux de développement pour les systèmes de khettara (galeries drainantes) au Maroc.pdfRésumé/Sommaire :
De part et d’autres du Haut Atlas marocain, des sociétés très diverses ont mis en place des centaines de « mines d’eau » appelées khettaras, apparentées aux systèmes des qanâts d’Iran ou des foggaras d’Algérie. L’ingéniosité de ces dispositifs a souvent été relevée par les auteurs anciens. Mais depuis trente ans, ces systèmes connaissent des difficultés croissantes et finissent par disparaître. Un état des lieux est nécessaire pour comprendre quelles sont les espaces ruraux qui disposent encore d’un ensemble conséquent de khettaras ? La communication porte sur les situations contrastées du Haouz de Marrakech dont la palmeraie était principalement irriguée par un millier de ces galeries souterraines et la province du Tafilalet où l’on a en récemment recenser un demi - millier. Autour de Marrakech, l’effondrement du système est fulgurant : les champs captant des galeries sont surexploités par des forages qui assèchent les sources souterraines. Les quartiers ruraux irrigués par les khettaras s’urbanisent et perdent les liens avec les ouvrages anciens, l’eau et la solidarité. Seules quelques rares khettaras fonctionnent encore avec des débits symboliques. Comment peut-on sauvegarder le patrimoine et l’intégrer dans le développement périurbain ? Dans le Tafilalet, la situation semble plus favorable avec près de 50% des khettaras encore vives. Les villages qui les ont conservées sont des îlots de prospérité alors que le reste des oasis connaît une crise hydraulique sévère. Cependant, la modernisation des arrosages et la mise en place de forages sont des signaux préalables à des remises en cause. Comment préserver ces ouvrages et permettre aux sociétés locales d’innover sans détruire ce qui fait la prospérité d’un système adapté aux zones arides ?
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