Auteur :
Ait Hmida
Ahmed
Année de Publication :
2016
Type : Article
Thème : Agriculture
Couverture : Maroc
Le secteur de multiplications des variétés d’olivier connait encore certaines insuffisances sur les plans qualitatif, technologique et commercial. Cette étude s’interroge sur la capacité de ce secteur de fournir des plants adaptés aux différents environnements et de contribuer au développement de la filière oléicole qui privilégie de plus en plus la qualité des produits oléicoles et la différenciation par des signes d’origine. Les enquêtes exhaustives, réalisées auprès des pépinières agréées dans la région de Marrakech – Safi, ont montré que la multiplication des plants se fait encore de façon traditionnelle avec bouturage semi-ligneux et qu’elle produit environ 2,5 millions de plants d’oliviers certifiés par an.
Cette activité concerne essentiellement les variétés Picholine marocaine, Haouzia et Menara. L’effort de sélection de ces deux dernières variétés n’est pas récompensé par une différence de prix par rapport aux plants de la picholine marocaine. La production de plants est destinée au marché intérieur. La diminution de la demande de plants s’est traduite par une diminution de la production et s’est répercutée sur les prix qui ont connu, au cours de ces dernières années, une nette diminution en passant de 17 à 5 Dh/plant. Le secteur gagnerait à s’organiser davantage et à faire face à l’existence de l’activité des pépinières informelles non contrôlées. Une certaine mise à niveau de ce secteur s’impose pour une amélioration technologique et économique.