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IMPACT DE LA RECHERCHE AGRONOMIQUE SUR LA PRODUCTIVITE AGRICOLE FRANÇAISE : UNE APPROCHE PAR LE TAUX DE RENTABILITE INTERNE (TRI) DE LA RECHERCHE PUBLIQUE

Auteur : Butault Jean-Pierre, Lemarie Stéphane, Musolesi Antonio ...[et al.]
Collectivite Auteur : INRA SCIENCE & IMPACT. DEPE
Date de publication : 22/01/2015
Type : Rapport
Thème : Agriculture
Couverture : France

Résumé/Sommaire :

Cherchant à évaluer les impacts de la recherche agronomique sur la productivité agricole dans le cas français, on a reconstitué et mobilisé des séries longues retraçant l’évolution, de 1959 à 2012, de la productivité totale des facteurs de l’agriculture française et celle des dépenses publiques en R&D dédiées au secteur agricole (de 1945 à 2012). Deux approches ont été mobilisées : une approche dite économétrique, permettant d’analyser, toutes choses égales par ailleurs, la relation entre productivité et stock de connaissances disponibles et issues des dépenses publiques affectées à la R&D en France, tout en tenant des effets des dépenses en R&D faites hors de France ; et une approximation comptable qui, si elle ne contrôle pas forcément pour les autres variables jouant sur cette relation, permet d’examiner l’évolution dans le temps du taux de rentabilité interne (TRI) de la recherche agricole.
Rejoignant nombre des travaux menés dans d’autres contextes, le taux de rentabilité interne de la recherche agronomique française s’approche des 30 % en moyenne sur la période. Au-delà de la convergence de ce résultat commun aux deux approches, symptôme de la robustesse de notre évaluation de ce TRI moyen, l’approximation comptable fait ressortir que ce TRI, et donc l’impact économique des dépenses publiques de R&D agricole sur la productivité agricole française, peuvent être variables dans le temps. Ils ont même eu tendance à baisser au cours des années récentes : le TRI, approximé par rapprochement du surplus de productivité et des dépenses en R&D incluant un retard temporel, passerait ainsi de près de 40 % en début de période à moins de 15 % pour les années récentes. Cette baisse est attribuable à plusieurs phénomènes : elle converge tout d’abord avec certains résultats relatifs aux freins à la croissance dans les pays industrialisés parmi lesquels le faible rendement en innovation de rupture est un des facteurs clés ; elle converge également avec la stagnation de certains rendements végétaux et l’essoufflement des gains de productivité qui touchent l’agriculture française depuis le milieu des années 90 ; elle peut aussi être le signe d’une réallocation des moyens dédiés à la recherche publique agricole des objectifs de gain de productivité à des objectifs plus spécifiquement orientés vers les enjeux environnementaux ou sanitaires.

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