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Estimation des paramètres démographiques d'un cheptel de dromadaires et leur effets sur ses performances (lait et croît)

Auteur : Moutik Fatima Ezzahra
Collectivite Auteur : IAV
Année de Publication : 2018
Type : Thèse / Mémoire
Thème : Agriculture
Couverture : Maroc

Résumé/Sommaire :

Le présent travail a été entrepris en vue d’estimer les paramètres démographiques d’un cheptel camelin par la méthode d’enquête dite rétrospective 12 MO. Par ailleurs, ce travail visé à décrire les diverses pratiques d’élevage du dromadaire et les modes de valorisation de ses produits dans la région de Mhamid El Ghizlane - Tagounite (province de Zagora).
Le cheptel camelin de la région, se compose principalement de femelles taries ou en lactation, suivies des naissances de l’année pour lesquelles les ventes des mâles ne sont pas encore effectuées, puis des animaux ayant plus de 2 ans qui assurent le renouvellement du troupeau.
L’analyse a mis en évidence l’aspect traditionnel de la conduite de cet élevage. Ainsi, le régime alimentaire est basé essentiellement sur la végétation des parcours désertiques avec un recours limité aux compléments, dont l’orge subventionnée et les déchets de dattes.
Les performances se caractérisent par un long intervalle entre deux chamelages consécutifs (2 ans), un âge de mise à la reproduction tardif (3 à 5 ans) avec un taux de parturition moyen de 50 %. La plupart des mortalités concerne les animaux non sevrés à cause des diarrhées. La production laitière s’étale en moyenne sur une durée d’un an, avec un rendement moyen par jour de l’ordre de 3 litres. Le circuit de commercialisation du lait est marqué par son aspect court et non valorisant du produit. Le mode d’élevage pastoral implique que la majorité des éleveurs vendent leurs chamelons aux bouchers sur parcours.
Les dromadaires sont le plus souvent détenus par des ménages qui possèdent aussi des caprins et des ovins. Mais les revenus de l’élevage demeurent insuffisants pour assurer la couverture des besoins de la population saharienne, et des activités extra agricoles sont donc pratiquées.
Les principales contraintes à la filière cameline sont d’ordre naturel (aridité), technique (conduite traditionnelle) et organisationnelle (insuffisance des infrastructures et des services). Afin d’y remédier, il est recommandé de mettre en place des actions de formation et de sensibilisation au profit des éleveurs, des actions de valorisation des produits camelins par l’encouragement de l’investissement dans ce domaine, et des actions de préservation des parcours et l’amélioration des ressources pastorales. Pour ce faire, l’organisation des éleveurs est un préalable incontournable.

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