Auteur :
Bessaoud
O.,
Bourbouze
A.
Collectivite Auteur :
La Banque Mondiale
Année de Publication :
2000
Type : Rapport
Thème : Agriculture
Couverture :
Maroc
Les lignes qui suivent constituent une réponse à une question posée par les responsables de la Banque Mondiale pour la région MENA. Ceux-ci ont en effet la charge de contribuer, pour leur zone géographique, à la révision du rapport «From vision to action for rural development» publié en 1997.
La présente note représente donc des propositions concernant cette révision. Celle-ci a été opérée en prenant en compte deux grands types d’éléments. Depuis quatre ans, un certain nombre de problèmes concernant les zones sèches et d’agriculture pluviale des pays de la région MENA ont pu être mieux cernés grâce aux résultats de recherches qui n’étaient pas encore achevées au moment de la rédaction du rapport précédent. Ces problèmes ont eux-mêmes été analysés au cours d’un certain nombre de rencontres scientifiques et politiques3. Par ailleurs, certains phénomènes, touchant au contexte international et concernant à la fois les problèmes de régulation internationale des relations avec l’écosystème et les transformations des règles du jeu économique, sont également apparus depuis 4 ans. Ils constituent des contraintes fortes pour les zones concernées. Il était donc nécessaire de les prendre en compte. Enfin, pendant ces quatre dernières années, des innovations opérées par les acteurs économiques et sociaux de ces zones ont été recensées et analysées. Elles constituent, de fait, des alternatives, certes ponctuelles, mais bien réelles à une situation dans laquelle décideurs, chercheurs et acteurs semblaient être enfermés depuis longtemps. Nous faisons ici référence à la chaîne causale bien connue, augmentation démographique -pression sur les ressources- dégradation des ressources- diminution de la production et des revenus -pauvreté, qui jalonne depuis longtemps les analyses des chercheurs, les constats des décideurs et les pratiques des acteurs.
Par contre, on comprendra que les analyses concernant strictement les transformations de l’écosystème n’apportent pas grand chose de nouveau par rapport aux constats réalisés il y a quatre ans. Tout au plus, permettent-ils, à la lumière notamment de l’accélération de certaines recherches concernant le climat, de mieux préciser les tendances que l’on avait précédemment observées..