Auteur :
Daalou
A.,
Aaouine
M.,
Sakka
K.
Type : Article
Thème : Agriculture
Accroître les productions agro-alimentaires malgré des contraintes pédoclimatiques sérieuses, afin de faire face aux besoins d’une population à fort taux d’accroissement démographique, nécessite des synergies intenses entre les voies classiques et les biotechnologies. Le déficit énergétique et la détérioration de l’environnement sont aussi concernés par ces voies.
En Algérie 5 axes prioritaires ont été identifiés : industries agro-alimentaires, productivité agricole, substances pharmaceutiques, immunologie anticorps et vaccins, valorisation des déchets. L’Institut National de la Recherche Agronomique (INRAA). l’Institut de Développement des Cultures Maraîchères, l’Institut National Agronomique, l’université des Sciences et l’Unité de Recherche en Zones Arides sont les principaux acteurs en biotechnologie. Au Maroc, 15 laboratoires (10 publics et 5 privés) sont engagés dans l’utilisation des cultures in vitro (multiplications clonales et productions d’haploïdes) pour améliorer notamment les grandes productions fruitières, céréalières et légumières. En Tunisie, un véritable plan directeur national de biotechnologie répartit les recherches entre l’Institut National de la Recherche Agronomique, l’Institut National Agronomique, l’Institut National de la Recherche Scientifique et Technique et le Centre National de Biotechnologie de Sfax.
Des aspects essentiels de la production agricole sont concernés mais aussi des aspects agro-industriels et énergétiques. Une synthèse sur les faisabilités des niveaux des biotechnologies, sur leurs contraintes. sur leurs perspectives d’avenir, montre que chacun des pays d‘Afrique du Nord doit mener une politique scientifique spécifique mais aussit enir compte des très grandseism ilitudes entre objectifs, moyens et contraintes. Ceci permet de conclure par une séri de recommandations communes.