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Résumé/Sommaire :

Cet article propose une analyse portant sur la “modernisation” du Maroc rural et agricole sous l’angle de la socio-anthropologie du développement. Nous dépasserons une prise en compte linéaire du développement en considérant “l’État fort avant” et “l’État moins central après les politiques d’ajustement structurel.” Nous considérons que l’action d’autres acteurs existait y compris quand l’État était considéré comme omniprésent. Nous analyserons trois arènes où l’action de développement porté par l’État reflète l’entrecroisement avec les logiques et actions d’autres acteurs et en se faisant elle devient imprévisible et bricolée.
La première arène est celle de la pratique des sciences sociales, notamment à travers la formation sociologique au sein des instituts des ingénieurs agronomes qui rend compte de la confrontation entre le modèle modernisateur de l’État et la réflexion souvent critique des sciences sociales. Nous verrons comment les sciences sociales se sont intéressées aux questions de développement et en ce faisant, elles ont à la fois contribué à construire ce modèle de modernisation, tout en critiquant l’État. La deuxième arène est celle des projets d’irrigation qui ont bénéficié d’une attention particulière de l’État et où l’action d’aménagement des terres agricoles a été confrontée aux logiques différentes des agriculteurs. Enfin, nous décrivons l’arène politique au niveau local qui a été marquée par la mobilisation des notables ruraux dans les projets de développement, conduisant de manière imprévisible à l’apparition de nouveaux profils de leaders ruraux.

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