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Le projet "Gold-Maroc" dans le cadre de la coopération avec l’Andalousie
Collectivite Auteur :
MAP
Date de publication : 22/02/2006
Type : Article
Thème : Gouvernance
Couverture :
Maroc
URL Article :
http://www.lematin.ma/economic/article.asp?id=10686URL Source :
http://www.lematin.ma 
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(13,02 kB) Le projet gold-Maroc.htmRésumé/Sommaire :
Les participants à une rencontre entre les Collectivités locales de la région d’Andalousie et celles de Tanger-Tétouan, ont appelé, lundi à Tanger, à dynamiser leur coopération décentralisée et l’inscrire dans le cadre de l’initiative du programme des Nations unies pour la bonne gouvernance et le développement local ’’GOLD-Maroc’’. Les intervenants ont convenu que le projet ’’GOLD-Maroc’’, initié par le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), offre un cadre de référence et des instruments opérationnels pour la coopération décentralisée entre les deux régions.
Le programme GOLD, qui concerne l’ensemble des pays maghrébins, a pour objectif de promouvoir la bonne gouvernance et le développement local dans la région maghrébine à travers des actions de coopération décentralisée avec les pays de la rive nord de la Méditerranée. L’initiative se propose également d’apporter les outils nécessaires pour une gestion optimisée des apports de la coopération internationale pour le développement. Au Maroc, le programme GOLD concerne cinq régions pilotes : Tanger-Tétouan, l’Oriental, Fès-Boulmane, Marrakech-Tensift-Al Haouz et Guelmim-Smara.
Les intervenants, des élus et des responsables d’établissements communaux des deux régions venus évaluer le bilan de la coopération décentralisée et les perspectives de son développement, ont également convenu de passer des intentions à l’acte en inscrivant des initiatives de coopération concrètes dans le cadre d’un échéancier élaboré d’un commun accord. Ils préconisent, à cet effet, un protocole d’accord entre les deux parties définissant les axes de collaboration qui devraient porter notamment sur la promotion de la bonne gouvernance, le développement économique local, la lutte contre l’exclusion sociale et l’encouragement des échanges culturels.
D’autre part, les représentants des Collectivités locales des deux régions ont appelé à redoubler d’efforts pour encourager l’adhésion de nouveaux partenaires dans le réseau de jumelage entre les villes marocaines et andalouses. Une initiative baptisée ’’réseau An’Mar’’. Ils ont recommandé, pour ce faire, une action de mobilisation auprès des différents établissements des Collectivités locales, du tissu associatif, du secteur privé et du milieu universitaire des deux régions. La rencontre a été marquée par la présentation des opérations initiées avec le soutien de l’Union européenne pour le développement local dans la région d’Andalousie en plus de l’évaluation des initiatives d’aide au développement entreprises par l’Union au profit des pays de la rive sud de la Méditerranée.
Antonio Zorita, directeur du Fonds andalous des municipalités pour la solidarité internationale (FAMSI), relève que la région d’Andalousie a réussi une fulgurante reprise économique grâce à l’aide de l’Union européenne. La mise sur pied d’une stratégie efficiente pour le développement local et la gestion optimisée de l’apport financier européen a permis, en un temps record, de propulser l’économie de cette région pour atteindre un taux de croissance trois fois supérieur à celui des autres régions d’Espagne, a-t-il dit.
Les Collectivités locales ont joué un rôle d’avant-garde dans cet effort de développement à travers une stratégie de promotion des projets générateurs de revenus. Une stratégie résolument solidaire qui se traduit par la création d’un tissu économique local performant constitué à 75 % de PME, a-t-il souligné. Il a souligné que pour réussir les enjeux du développement local, il est nécessaire d’assurer harmonie et complémentarité entre les politiques de développement nationales et l’apport de la coopération internationale.
Les Collectivités locales sont appelées aussi à s’affranchir du rôle traditionnel dans la gestion des affaires locales pour s’investir dans l’élaboration des stratégies de développement et la recherche de projets structurants qui mettront à profit les atouts de la région.
Le directeur du Centre régional d’investissement (CRI) Tanger-Tétouan, Jelloul Semssam, a présenté, à cette occasion, les éléments fondateurs de la stratégie globale de développement pour la région Nord. Il a indiqué que les grands efforts entrepris pour la mise à niveau de la région revêt un caractère anticipatif.
Le renforcement des infrastructures routières, la réhabilitation des espaces urbains, l’aménagement du territoire et la qualification des ressources humaines sont tous programmés en prévision des retombées du projet Tanger-Med. La vision de développement de la région s’articule autour de ce grand projet doté d’une zone de développement spéciale de 500 km2 et qui prévoit la création de près de 140.000 emplois directs et indirects.
La rencontre a été marquée également par des exposés sur l’Initiative nationale pour le développement humain (INDH), le rôle de l’Agence de développement des provinces et préfectures du nord (APDN), en plus de la présentation d’un panel d’expériences de coopération décentralisée initiées entre des Collectivités locales de la région Nord et leurs homologues d’Andalousie.
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