Auteur :
El Hammani
O.,
El Khalil
H.,
Bitton
G.
...[et al.]
Année de Publication :
2011
Type : Article
Thème : Surveillance
Couverture : Maroc
Dans l’objectif d’évaluer in situ la toxicité due aux polluants métalliques, des recherches ont été menées pour valider et développer le biotest MetSTICK. Il s’agit d’un biotest microbiologique basé sur l’inhibition de l’activité de la ß-galactosidase des cellules d’E. coli immobilisées sur un support solide spécifiquement par les métaux lourds. Les résultats montrent que MetSTICK fonctionne à une large gamme de pH (4-10). L’application de MetSTICK sur différentes concentrations de solutions métalliques montrent que ce biotest est plus sensible au Hg (Concentration Minimale Inhibitrice: CMI= 0,05 mg L-1), au Cu (CMI = 0,3 mg L-1) et au Cd (CMI = 0,1 mg L-1) et présente une sensibilité pour Zn (CMI= 0,5 mg L-1) du même ordre de grandeur que celle du biotest MetPAD. Cependant, MetSTICK possède une faible sensibilité au Ni (13 <CMI <26 mg L-1) et au Pb (4 <CMI <8 mg L-1). Ce biotest a été également appliqué in situ pour évaluer la toxicité de diverses matrices solides et liquides. Les résultats obtenus montrent que certaines matrices sont fortement toxiques et d’autres sont non toxiques vis-à-vis du biotest. L’analyse des teneurs métalliques dans les matrices liquides et les teneurs extractibles à l’eau dans les matrices solides montre que la toxicité exprimée par le biotest est expliquée par la présence d’importantes fractions en métaux solubles. Le biotest MetSTICK peut donc être appliqué directement in situ, sans échantillonnage, sans remaniement, ni destruction de l'échantillon à tester pour évaluer la toxicité due aux polluants métalliques.