Retour à la liste de résultats

Évaluation environnementale et socio-économique des impacts des modes de mise en valeur agricole (végétale et animale) dans le bassin de l’oued Dadés (Maroc)

Auteur : El Hannani Mustapha, Taïbi Aude Nuscia
Type : Article
Thème : Surveillance
Couverture : Maroc

Résumé/Sommaire :

Le bassin de l’oued Dadès (Province de Ouarzazate, Maroc) est soumis ces dernières décennies à de profondes mutations des modes de gestion et de mise en valeur des ressources en terres et en eau et des espaces agricoles (surtout pastoraux), qui se sont concrétisées par d’intenses processus de dégradation des milieux mis en évidence par télédétection avec validation de terrain.
La réduction continue des ressources en eau et la pérennité des processus de dégradation, combinées avec les sécheresses sévères de ces dernières décennies, est révélatrice d’un long processus de déstructuration de la tribu comme institution d’encadrement et de gestion du territoire. Elle s’observe également à travers les processus d’appropriation des ressources eau et terres révélés par l’apparition de « jardins » privés en dehors des vallées, espaces traditionnellement dédiés à l’agriculture, au détriment des terres de parcours. Ces nouvelles exploitations ont recours aux pompages, avec le développement rapide de la petite hydraulique (moto-pompes), surtout dans les nappes peu profondes également source d’alimentation du système traditionnel de mobilisation de l’eau, les khettaras, aujourd’hui à l’abandon.
Les intérêts de la communauté n’ont cessé de s’estomper en faveur de l’intérêt individuel. Les « droits » individuels transgressent ceux de la collectivité et accentuent les disparités et les conflits entre usagers dans un nouveau contexte de flou concernant le statut de la terre et de l’eau, leur utilisation non contrôlée, le non-respect des règles d’utilisation des pâturages, etc.
On se place donc dans une phase de transition, qui perdure, entre une gestion « tribale traditionnelle » devenue obsolète dans un contexte d’appropriation individuelle des ressources et une nouvelle situation qui reste encore à définir. L’affaiblissement des tribus a crée une absence « d’interlocuteur », réclamé par les institutions d’aménagement du bassin elles-mêmes (ORMVAO), car elle constitue un handicap à toute opération d’aménagement ou de revalorisation réelle de ce milieu.

Traduire le résumé vers :
Recherche

Recherche

Recherche avancée
Navigation par

Navigation par :

Filtrer votre recherche

Sélectioner un domaine *

Sélectionner une thematique

Sélectionner une rubrique

Sélectionner une sous-rubrique

Sélectionner une sous-rubrique

*Champs obligatoires
Chercher sur Abhatoo avec Google :