Auteur :
Bekri
My Hachem,
El Hmaidi
Abdellah,
Jaddi
Hajar
...[et al.]
Année de Publication :
2020
Type : Article
Thème : Surveillance
Couverture : Maroc
Les eaux superficielles sont soumises à de fortes pressions anthropiques suscitées par le développement et l’extension des activités agricoles et également par les activités industrielles et domestiques. La pollution est un grand problème pour l’environnement en raison des rejets déversés dans les rivières et de l’utilisation excessive des fertilisants agricoles et des rejets d’origine urbaine et industrielle. L’objectif de cette étude est d’évaluer la qualité et l'état de la pollution organique des eaux superficielles la Haut Moulouya en se basant sur l’indice de qualité de l’eau (IQE) et l’indice de pollution organique (IPO) durant trois campagnes de prélèvement effectuées entre les mois de mars et août de l’année 2014. Dix stations ont été étudiées le long des oueds Moulouya et Ansegmir jusqu’à l’amont du barrage Hassan II.
Les résultats sont visualisés par l’utilisation des SIG via la réalisation de cartes thématiques. Ils ont révélé que la majorité des stations indiquent une excellente qualité d’eau et ne présentent aucune pollution organique à l’exception des stations de Boumia (M5) et de Zaida (M6) qui présentent respectivement des eaux de mauvaise qualité et une faible pollution au niveau de Boumia et des eaux non potables avec forte pollution organique au niveau de Zaida. Cette dégradation environnementale anthropique enregistrée en aval des deux communes urbaines proviendrait de l’utilisation d'engrais agricoles azotés et phosphatés et surtout des rejets d’eaux usées domestiques et industrielles non traitées de ces deux communes. La variation saisonnière reste discrète et traduit une légère tendance à la dégradation des eaux de la Haute Moulouya pendant les basses eaux de la période estivale.