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EAU DE BOISSON : Analyses comparées de l’eau du robinet et de l’eau en bouteille

Année de Publication : 2011
Type : Rapport
Thème : Surveillance
Couverture : France

Résumé/Sommaire :

Qu’elle provienne du robinet ou des bouteilles, que contient réellement l’eau que nous buvons ?
Pour répondre à cette question de façon rigoureuse et scientifique, le WWF-France a procédé à deux campagnes d’analyses en 2009 et en 2010. L’eau du robinet a été prélevée directement chez le consommateur, et non à l’usine de production, dans une cinquantaine de villes et analysée par un laboratoire de référence agréé par le ministère de la Santé. Près de 180 molécules dont certaines peuvent agir comme perturbateurs endocriniens (HAP, PCB, bisphénol A, organochlorés, pesticides, etc.) ont été recherchées car les inquiétudes actuelles viennent du fait que certaines substances dangereuses trouvées même à faible dose peuvent provoquer des effets néfastes à la santé dès lors qu’elles sont associées (effet cocktail).
Au final, l’enquête montre globalement que les eaux du robinet respectent les normes en vigueur. Cependant, 19 molécules ont été détectées, essentiellement des nitrates, des résidus chlorés ou bromés de sous-produits de désinfection et de l’aluminium. Les molécules d’hydrocarbure aromatique polycyclique (HAP) et d’atrazine ou de ses métabolites sont présentes dans plus de 20% des eaux échantillonnées.
Concernant les eaux en bouteille (eaux minérales et eaux de source confondues), sur 15 sites analysés, 4 micropolluants ont été détectés à l’état de traces ou à des concentrations quantifiables : nitrates, aluminium, antimoine et plomb. Comme dans les eaux du robinet, les concentrations en micropolluants sont inférieures aux normes règlementaires actuelles.
Cependant, la diversité et l’augmentation constante du nombre de molécules présentes dans les eaux de boisson posent un réel problème. Ce rapport s’interroge sur les risques pour la santé liés à l’exposition à de faibles doses de polluants sur le long terme, aux effets cocktail, aux perturbateurs endocriniens. Ces questions ne peuvent plus être résolues uniquement par une fuite en avant, vers un traitement de plus en plus contraignant et coûteux.
Plutôt que d’opposer l’eau du robinet à l’eau en bouteille, cette enquête montre donc qu’il est impératif de mettre en place, au plus vite, une protection efficace des sources d’eau potable en amont, et plus généralement des ressources en eaux brutes.

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