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Gestion des déchets médicaux et pharmaceutiques produits au niveau des cabinets dentaires privés et publics des provinces de Rabat et Kénitra

Auteur : Manyani Abdelkarim, Rhalem Naima, Ennibi Oum Keltoum ...[et al.]
Date de publication : 21/01/2020
Type : Article
Thème : Pollution
Couverture : Maroc

Résumé/Sommaire :

L’augmentation de la demande en soins dentaire ainsi que l’introduction progressive de produits jetables dans les habitudes de soins entraîne une augmentation de la production des différents types des déchets médicaux et pharmaceutiques (DMP). Celle-ci nécessite une gestion adéquate, afin de préserver la santé publique et l’environnement des risques infectieux et toxiques, de ces déchets. Objectif : Évaluer les connaissances des médecins dentistes en gestion des DMP produits par leurs cabinets et sensibiliser les professionnels de ce secteur à la gestion rationnelle des DMP comme elle est décrite dans la loi 28-00 [1] . Méthodes : Il s’agit d’une enquête transversale descriptive et analytique, qui s’est déroulée entre le 15 avril et le 15 juillet 2017. Les dentistes inclus sont ceux inscrits sur la liste du conseil national de l’ordre des médecins dentistes exerçants dans le secteur privé et public, des provinces de Rabat et Kénitra. Un questionnaire type a été établi pour évaluer la situation de la gestion des déchets produits par les cabinets dentaires et sensibiliser les dentistes de la loi 28-00. Un échantillonnage aléatoire et représentatif a sélectionné 172 dentistes pour participer à cette enquête. Résultats : Parmi les 172 questionnaires déposés auprès des dentistes, seulement 50 questionnaires remplis et exploitables ont été récupérés (29 %). Cinquante pour cent (50 %) des dentistes ayant répandu à notre questionnaire étaient de sexe féminin. Seuls 52 % des responsables de la gestion des déchets dans les cabinets dentaires ont suivis une formation en ce sens. Douze pour cent (12 %) considèrent que les gants utilisés sont assimilables aux déchets ménagers. Vingt pour cent (20 %) considèrent que les gobelets des patients sont assimilables aux déchets ménagers. Quarante-quatre pour cent (44 %) utilisent des sacs en plastique pour faire le tri et la pré-collecte des différents types des DMP. Soixante-huit pour cent (68 %) des répondants ne sont pas équipés d’un séparateur d’amalgame dentaire. Cinquante-huit pour cent (58 %) des dentistes ayant répondu à notre questionnaire jettent les DMP produits par leurs cabinets dans la poubelle publique. La quantité moyenne d’amalgame dentaire utilisée par cabinet dentaire par mois est de 5,6 g avec un écart type de 17,33. La quantité moyenne de tous les déchets confondus, produite par cabinet dentaire pendant un mois est de 36 kg. Quatre-vingt-dix pour cent (90 %) des dentistes ne connaissaient pas la loi 28-00 et quatre-vingt-quatre pour cent (84 %) n’avaient jamais été soumis à un contrôle du ministère de la santé. Conclusion : Il existe un manque de formation en gestion des DMP chez le personnel des cabinets dentaires des deux provinces d’étude. D’autre part, le manque de sociétés spécialisées dans le traitement des DMP ainsi que la non-application de la loi 28-00 relative à la gestion des déchets et à leur élimination, rendent la situation alarmante vu le risque d’impact toxique et infectieux des DMP sur l’environnement et la santé publique. Ce qui nécessite un réel engagement des différents intervenants qui sont l’état, les dentistes et les sociétés de traitement.

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