Auteur :
Mouhiddine
Mohammed,
Bammi
Jamal,
Fassi
Driss
Année de Publication :
2017
Type : Article
Thème : Milieux marins
Couverture : Maroc
Durant l’époque historique, la végétation du littoral atlantique central (entre Casablanca et Safi) a connu une dégradation anthropozoogène intense.
Au tracé de la côte, ne subsiste que quelques espèces adaptées, notamment le groupement à Salsola kali et Kakile maritima qui se cantonne normalement sur la limite des eaux de mer et qui y est souvent soulignée par une ligne de débris de plantes marines et laisses de mer diverses. En raison des incursions marines d’une part, de la violence des vents d’autre part, et surtout de la grande mobilité du substrat qui en découle, les plages sont dépourvues de végétation permanente sauf dans les lieux maraboutiques (Lala Aïcha Bahria près d’Azemmour et Sidi Khlil près de Safi).
La préservation des végétations arrière-dunaires n’est possible qu’en assurant parallèlement le maintien dans un bon état de conservation des ceintures de végétation situées vers la mer, notamment les ceintures de la dune bordière ; c’est le cas à Haouzia où subsiste encore le genévrier de Phénicie accompagné de lentisque et de rétame.
Nous nous sommes basés sur la végétation comme indicateur fiable des variations écologiques et pédoclimatiques étant donné que chaque changement de la végétation se répercute sur tous les composants de l’écosystème.