Auteur :
Boutti
Rachid,
El Amri
Adil,
Rodhain
Florence
...[et al.]
Année de Publication :
2020
Type : Article
Thème : Gestion écologique
Couverture : Maroc
D'ici à 2050, la population de la planète devrait passer de 7 milliards à plus de 9 milliards, et l'économie mondiale devrait presque quadrupler, entrainant une demande croissante en énergie et ressources naturelles. Si on se fonde sur ce raisonnement, on peut avancer qu’une économie mondiale quatre fois plus importante qu’aujourd’hui verra sa consommation d’énergie augmenter de 80 % à l’horizon 2050. Le recours à l’énergie constitue un facteur réticulaire du développement économique et social. Le développement des Mécanismes du Développement Propre par le truchement des sources d’énergies renouvelables nationales constitue l’une des priorités de la politique énergétique nationale. Cette Stratégie des Mécanismes du Développement Propre se pencheront sur les projets utilisant les technologies, propres (sobres en carbone) et à la fois respectueuses de l’environnement et adaptées aux réalités du milieu rural. Quoi qu'on en dise, une prise en conscience émerge. Pour la première fois en 1972, des politiciens, des économistes, des écologistes et des Organisations Non Gouvernementales (ONG) se sont réunis lors de la Conférence « Premier Sommet de la Terre ». Au demeurant, la première Conférence Mondiale sur le Climat s’est tenue à Genève, en 1979, sous l’initiative du Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE) et de l’Organisation Météorologique Mondiale (OMM), la communauté scientifique exprime ses inquiétudes (Zelenko, 2012). Dans la même lignée du Rapport Bruntland, la conférence de Toronto de 1988 recommande de réduire, au plan de 2005, les émissions de gaz carbonique de 20% par rapport à leur niveau de 1988. A Toronto, le PNUE et l’OMM ont installé le GIEC. Cette recherche se proposera d’analyser les Stratégies des Mécanismes du Développement propre au prisme du Protocole de Kyoto. Elle s’insèrera dans le cadre de la 21e Conférence des Parties de 2015 (COP 21) de la Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC) en France à Paris. A cet égard, cette fenêtre d’opportunité sera l’occasion ultime de présenter un diagnostic précis et un bilan holistique de recommandations au plan du Changement Climatique (CC). Cette contribution s’inscrira dans le prolongement naturel et la perspective de la 22e Conférence des Parties (COP 22) qui se déroule actuellement au Royaume du Maroc à Marrakech. En effet, la COP 22 est une échéance cruciale pour aboutir à un nouvel accord international sur la Finance Carbone, applicable à tous les pays, dans l’objectif de maintenir le réchauffement mondial en deçà de 2°C. L’objet de cet article sera d’expliciter, en premier lieu, l’origine humaine du réchauffement climatique : une prise de conscience déterminante (Axe1). Dans un second temps, nous procéderons à l’analyse de l’émergence et l’implémentation des Mécanismes de Développement Propre au Maroc (Axe 2). In fine, nous ferons état du déploiement des Mécanismes de Développement Propre (MDP) en vue d’un développement « dé-carboné ». (Axe 3).